Temps de lecture : 2 minutes

Accueil / Économie / Stress test : Le secteur bancaire passe sans accroc

Stress test : Le secteur bancaire passe sans accroc

Temps de lecture : 2 minutes

Gros plan

Temps de lecture : 2 minutes

Bank Al-Maghrib réalise chaque année des stress test pour évaluer le comportement des banques dans des conditions extrêmes. Ce scénario implique une diminution du PIB, le recul des IDE et des transferts des MRE, une récession dans la zone euro… Dans des conditions normales, les résultats montrent la solidité du secteur avec un taux de créance en souffrance aux alentours de 7 % et des ratios prudentiels au-dessus des minimas réglementaires.

Temps de lecture : 2 minutes

Comme le crash test effectué sur les voitures avant leur commercialisation, Bank Al-Maghrib réalise des stress-test sur les banques pour vérifier leur résistance dans un scénario catastrophe. La banque centrale mène ses examens chaque année. Elle évalue le comportement des banques dans une conjoncture normale en se basant sur les prévisions macroéconomiques. Le scénario extrême, lui, implique une contraction du PIB, une récession dans les pays partenaires, un effondrement de la demande à l’échelle mondiale entrainant une chute des cours du pétrole, un ralentissement de la croissance dans les pays subsahariens, région dans laquelle les banques marocaines sont très présentes.

Des résultats globaux satisfaisants

Les résultats des derniers tests confirment la résilience du secteur bancaire avec un taux moyen de créances en souffrance à 7,4 % en 2019 et 7,5 % en 2020. Le ratio moyen des fonds propres de catégorie 1 (composés du capital social, des réserves, des résultats bénéficiaires, des dettes subordonnées) se stabiliserait à 10,3 % sur les deux prochaines années et à 14,2 % pour le ratio de solvabilité global. Les minimas réglementaires sont fixés à 9 % et 12 %. Si le scénario catastrophe se matérialise, le taux de sinistralité se dégraderait significativement pour atteindre 8,7 % en 2019 et 13,4 % en 2020. Les coussins de conservation constitués par les banques leurs permettraient d’absorber l’impact de ces chocs, estime la banque centrale. Après ce scénario catastrophe, le ratio moyen de fonds propres globaux tomberait en dessous des minimas requis en 2020. Si la vue générale du système est satisfaisante, elle ne dit rien des situations individuelles.

Une base solide

L’année dernière, les fonds propres prudentiels (base sociale) se sont renforcés de 12 milliards de DH pour s’établir à 138 milliards de DH. Les fonds propres de catégorie 1 totalisent 102 milliards de DH dont 98 % de fonds propres de base (capital social, réserves, résultats bénéficiaires). En consolidé, les capitaux propres prudentiels atteignent 177 milliards de DH dont 139 milliards de DH de catégorie 1. Sur base sociale comme en consolidé, le ratio de solvabilité moyen demeure confortable. Il s’est établi à respectivement 14,7 % et 13,8 %.

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 2 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité


Et sur nos réseaux sociaux :

Fabrication intelligente et intelligence artificielle, mais KESAKO !?

Souvent appelée industrie 4.0, la fabrication intelligente fascine, fait peur… et n’est souvent pas comprise ! En marge des stands de la deu…

Entre réformes et réalité, le Maroc face à la crise économique mondiale

Dans son dernier numéro, intitulé «Revalorisation salariale : un rattrapage partiel de la perte de pouvoir d'achat et une incidence limitée …

Petits agriculteurs : quel avenir dans ce contexte hydrique ?

L'agriculture, locomotive de l'économie marocaine, occupe une place centrale dans les discours royaux. Face à la raréfaction de l'eau, l'Ins…

Culture agricole : rien ne va plus pour les melons et les pastèques

Ce n’est vraiment pas un temps à être agriculteur. Ces dernières années, ils ont été parmi les premières victimes des changements climatique…

Campagne agricole 2023/24 : quelles solutions en temps de crise?

Environ 1,1 million de quintaux de semences céréalières certifiées ont été distribués à des tarifs subventionnés pour cette année. Les prix …

Fraises marocaines : comment l’UE s’est prise à son propre jeu

Les fraises marocaines suscitent une méfiance chez les consommateurs espagnols, alimentée par la désinformation et les préoccupations sanita…

Tarification du carbone : clé de voûte de la lutte contre le changement climatique

Dans le contexte actuel de l'économie mondiale, la corrélation entre les activités économiques et les émissions de gaz à effet de serre (GES…

L’entrepreneuriat vu par l’Observatoire marocain des très petites, petites et moyennes entreprises (OMTPME)

L’emploi des jeunes reste un défi majeur en Afrique et le Maroc ne fait pas exception à la règle. Face à la capacité limitée du marché de tr…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire