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La Coordination nationale des enseignants a pris cette décision à la suite du comportement de certaines académies régionales qui auraient envoyé des commissions d’inspection et des convocations aux enseignants pour passer l’examen de qualification professionnelle de telle sorte à faire pression sur les «contractuels». Dans un communiqué, l’instance accuse le ministère de tutelle de « violer les conclusions du dialogue du samedi 13 avril ».
Les «contractuels» ne comptent pas se laisser faire
Les enseignants avaient en effet été invités à rejoindre leur travail à compter du 15 avril en échange du retrait de toutes les sanctions engagées à leur encontre. Mais, après sept semaines de grève, ils ont estimé n’avoir pas atteint leur but: l’intégration dans la fonction publique. La première session de dialogue avec le ministère de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, samedi 13 avril, ne semble pas avoir donné ses fruits.
Le ministère certes renonce au recrutement contractuel, mais il prévoit pour ces enseignants un recrutement par la voie de la fonction publique régionale en tant que cadres relevant des Académies régionales d’éducation et formation (AREF) et non de la fonction publique de l’éducation nationale. Une décision qu’il défend vigoureusement jugeant qu’elle offre toutes les garanties nécessaires accordant aux grévistes les mêmes droits que les autres enseignants.
2e round de dialogue et « bricolage » ministériel
Le prochain round du dialogue avec le ministère prévu le 23 avril ne semble pas susciter l’espoir de voir ce recrutement changer de régime. Dans son communiqué, la coordination qualifie le maintien de ce statut par le ministre de “provocation” et précise que sa grève pourrait être prolongée au-delà du 25 avril “jusqu’à ce qu’elle parvienne à l’intégration dans la fonction publique de l’éducation nationale”. Elle a également annoncé que les professeurs sont tous prêts à rattraper les heures de cours perdues aux élèves une fois que leurs revendications seront prises en compte et appliquées.
Selon le quotidien Al Massae, le ministre de l’Éducation Amzazi persiste à annoncer qu’il n’y a pas de risque d’année blanche. Il a par ailleurs donné la priorité durant les vacances scolaires du printemps au rattrapage des cours en collaboration avec des enseignants du secteur privé, des associations et des communes. Une initiative que la confédération du travail a qualifiéde « bricolage ».
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