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Patrimoine financier des ménages : Le Jackpot pour les banques !

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Le patrimoine financier des ménages s’est établi à 791 milliards de DH en hausse de 4,4 % en 2018, selon le rapport sur la stabilité financière. Près de 400 milliards de DH sont logés dans les comptes à vue. Une enveloppe de 256 milliards de DH est répartie entre les comptes sur carnet et les dépôts à terme. Cette situation reflète la forte aversion au risque des ménages. La sécurité et la liquidité sont deux critères décisifs dans les placements des ménages. La particularité des placements sur les produits bancaires classiques est qu’ils ne rapportent quasiment rien. Les ménages disposent de 55 milliards de DH dans les valeurs mobilières, essentiellement les actions et des titres d’OPCVM et 70 milliards de DH sont placés en assurance-vie.

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À garder leur argent quasi exclusivement sur les comptes bancaires, les ménages ne développeront pas suffisamment leur patrimoine financier. Il s’est établi à 791 milliards de DH en hausse de 4,4 % en 2018. La sécurité et la liquidité sont les critères qui l’emportent chez les ménages, d’où le poids des dépôts bancaires dans leurs avoirs financiers.

Près de 400 milliards de DH sont logés dans les comptes à vue. Une enveloppe de 256 milliards de DH est répartie entre les comptes sur carnet et les dépôts à terme. Ces placements ne rapportent pratiquement plus rien aujourd’hui. En retraitant l’inflation, la rémunération flirte avec le négatif dans certains cas. Plus de 80 % des avoirs financiers des ménages sont donc placés auprès des banques. Si cet argent n’est pas très productif, il peut en revanche bénéficier aux emprunteurs. La baisse du coût de la ressource peut encourager les banques à réviser à la baisse les taux d’intérêt, surtout pour les bons dossiers. L’on est clairement dans cette situation depuis quelques années avec une détente des taux d’intérêt. Cependant, la hausse des impayés peut enrayer ce mouvement.

Une diversification financière très faible

En dehors des dépôts bancaires, les ménages disposent de 55 milliards de DH dans les valeurs mobilières, essentiellement les actions et des titres d’OPCVM.Les placements en Bourse par exemple ont significativement reculé ces dernières années avec la baisse du marché. Le manque de dynamisme de la Place avec une faible liquidité et la rareté des introductions en Bourse affectent tous les investisseurs. Attendue depuis des années, la réforme de la Bourse prend du temps.

L’assurance-vie en alternative

Si beaucoup de ménages se sont détournés de la Bourse, il y a en revanche un regain d’intérêt pour l’assurance-vie ces dernières années. Les placements ont dépassé 70 milliards de DH à fin 2018. Les atermoiements autour de la réforme des retraites et les craintes pour l’après-vie active poussent les Marocains à se préoccuper davantage de ce sujet. D’autres considérations comme la protection contre les avis à tiers détenteur (ATD) et la préparation de la succession expliquent le succès de l’assurance-vie.

Globalement, chaque Marocain a en moyenne un patrimoine de plus de 22 000 DH. Avec une dette moyenne de 9 600 DH, le patrimoine net s’élève à 12 400 DH.

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