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Àl’issue de la réunion du Conseil du gouvernement du jeudi 10 mars, Mustapha Baitas, porte-parole du gouvernement, a assuré que la guerre en Ukraine n’affectera pasla disponibilité des produits dont a besoin le pays. Cependant, il a avancé que ce sont plutôt les prix de ces derniers qui vont augmenter. Le responsable a profité decette occasion pour revenir en détailsur les données liées aux produits importés par le Royaume d’Ukraine et de Russie ainsi queles alternatives en cas de besoin.
Il a d’abord indiqué que la Russie et l’Ukraine sont respectivement le deuxième (25%)et troisième (11%)exprtateur de blé tendre pour le Maroc après la France. Mustapha Baitas a expliqué que «l’importation potentielle de blé tendre d’Ukraine a été fixée à 8,7 millions de quintaux (qx), dont 5,6 millions qx ont déjà été importés, alors que la quantité restante (trois millions qx) peut être importée de n’importe quelle autre région».
S’agissant de la Russie, poursuit-il, «les prévisions d’importation du blé tendre ont connu une grande baisse, vu la faiblesse de la production qu’a connue le pays». De ce fait, la quantité potentielle d’orge importée de Russie a été fixée à 0,6 million qx, dont 0,5 million qx a été acquis, alors que la quantité restante (0,17 million qx) pourrait être importée de l’Union européenne (UE) ou de la France.
Par ailleurs, l’Office national interprofessionnel des céréales et des légumineuses (ONICL) a noté quele Royaume dispose actuellement en stock de l’équivalent de cinq mois de consommation de blé. Ces réserves sont constituées en partie de la production nationale qui avait profité l’année dernière d’une bonne campagne agricole.
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