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Plus de 10 DH le kilo, tel est aujourd’hui le prix de la tomate, produit très prisé à l’approche de mois sacré. Alors que le tarif de ce fruit variait entre 7 à 8 DH il y a quelques jours, notamment au marché Derb Ghalef (Zemmouri) à Casablanca, voilà qu’il a explosé à près d’un mois avant ramadan. Une hausse qui risque de mettre à mal les consommateurs comme les vendeurs de légumes obligés de se soumettre au diktat spéculatif.
Abderrazak Chebbi, secrétaire général de l’Association du marché de gros de fruits et légumes de Casablanca, a confié à Hespress FR que cette augmentation de prix intervient en raison du «processus d’exportation auquel le fruit est soumis». «De nos jours, la tomate marocaine est très demandée sur le marché européen et elle atteint 13 DH le kilogramme à l’exportation», explique le responsable. Selon ce dernier, si on n’intervient pas au plus vite pour limiter le processus d’exportation, le prix de vente de la tomate risque de s’élever davantage, entravant ainsi l’autosuffisance locale.
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Pour Chebbi, les autorités et les responsables du secteur doivent agir urgemment pour trouver une solution à cette flambée de prix, avertissant qu’à ce rythme «les prix de la tomate vont inexorablement augmenter sur les marchés de gros» et par la même occasion dans les marchés et souks du pays. Une situation contraignante pour les ménages marocains, qui utilisent ce fruit en grandes quantités pendant le mois sacré.
Il faut noter que cette augmentation de prix intervient moins d’une semaine après que le ministère de l’Intérieur a assuré que les stocks du pays en denrée et produits alimentaires de base sont largement suffisants. La tutelle avait même affirmé que le prix de ces produits de base allait être maintenu à leur niveau normal, notamment pendant le mois sacré et les mois à venir.
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