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Le contrôle des Fake News ne couvre que certains pays

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En Bref

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L’Union européenne a appelé Facebook (FB.O) et d’autres plateformes à investir davantage dans la vérification des faits, mais une nouvelle étude montre que ces efforts peuvent rarement atteindre les communautés les plus touchées par la désinformation.

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L’analyse effectuée par la grande société de données Alto Data Analytics sur une période de trois mois avant les élections européennes de cette année sème le doute sur l’efficacité de la vérification des informations.

Facebook est sous le feu des critiques depuis que la Russie l’a utilisé pour influencer les élections qui ont amené Donald Trump au pouvoir. L’entreprise a quadruplé le nombre de groupes de vérification d’informations avec lesquels elle travaille au cours de la dernière année et sa filiale WhatsApp a lancé son premier service de vérification des informations.

L’UE, qui a élargi sa propre équipe de contrôle d’informations, a exhorté les plates-formes en ligne à prendre des mesures plus vigoureuses ou à établir une réglementation des risques.

Les examinateurs sont souvent des journalistes qui créent des organisations à but non lucratif ou qui travaillent dans des médias grand public pour identifier les informations mensongères virales sur le Web. Leurs corrections sous forme d’articles, de blogs et de tweets cherchent à expliquer comment les informations sont falsifiées, comment les images sont retouchées ou comment les vidéos sont prises hors de leur contexte.

Mais il existe peu de recherches indépendantes sur leur succès à démystifier les fausses actualités ou à empêcher les gens de les partager.

Alto a examiné plus d’une vingtaine de groupes de vérification des faits dans cinq pays de l’UE et a constaté que leur présence en ligne était minimale, représentant entre 0,1 % et 0,3 % du nombre total des retweets, réponses et mentions analysés sur Twitter entre décembre et mars.

L’étude d’Alto met en évidence un problème que les vérificateurs de faits soupçonnent depuis longtemps. Elle a constaté que les communautés en ligne les plus susceptibles d’être exposées à des informations indésirables en Allemagne, en France, en Espagne, en Italie et en Pologne avaient peu d’interactions avec celles qui partagent les vérifications des informations.

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