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Il s’appelle Alberto Cairo. Son métier : redonner vie et mobilité à des Afghans mutilés. Malgré le retour des talibans, cet Italien a choisi de rester à Kaboul. Et Alberto Cairo n’imagine pas quitter son centre de la Croix-Rouge, une enclave de paix au milieu du chaos…
Il est responsable du programme de réhabilitation physique du CICR en Afghanistan depuis 1992. À ses débuts, alors que les conflits se succédaient, le kinésithérapeute était horrifié par le grand nombre de patients souhaitant se faire soigner pour des blessures liées aux mines terrestres, aux balles et aux éclats d’obus.
Chaque année, les centres de rééducation qu’il gère soignent plus de 13.000 nouveaux patients, dont une grande majorité ont besoin de traitements à vie. «Mon objectif final est que chaque patient se réintègre dans la société et vive dans la dignité».
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