Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Clap de fin pour cette première tournée régionale de Staffan De Mistura, après sa nomination en octobre 2021 au poste d’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara.
Le diplomate italo-suédois s’est rendu à Rabat, Tindouf, Nouakchott avant de finir sa tournée à Alger. Durant sa dernière étape, De Mistura a rencontré Ratmane Lamamra, ministre algérien des Affaires étrangères, mais aussi Amar Belani nommé «envoyé spécial chargé de la question du Sahara et des pays du Maghreb»par l’Algérie. Dans une fuite en avant, comme à l’accoutumée, l’Algérie a préféré se désengager de ses responsabilités en prétendant ne pas être partie prenante de ce conflit. Ratmane Lamamraa appelé dans un communiqué à «engager, lorsque les conditions seront réunies, des négociations directes, de bonne foi et surtout sans conditions préalables entre les deux parties au conflit, c’est-à-dire le front Polisario et le Maroc».
Lire aussi :Sahara : visite de Staffan De Mistura à Tindouf
Une semaine auparavant, De Mistura avait rencontré Nasser Bourita, ministre marocain des Affaires étrangères. Ce dernier avait réitéré l’attachement du Maroc à la reprise du processus politique conduit sous l’égide exclusive de l’ONU pour parvenir à une solution politique dans le cadre du processus de tables rondes et en présence des quatre participants (Maroc-Algérie-Polisario-Mauritanie).
La position du Maroc est d’ailleurs la même que celle de l’ONU. L’envoyé spécial onusien, Staffan De Mistura avait souligné que l’objectif de sa mission est de relancer le processus politique autour des tables rondes. Un processus que refuse catégoriquement l’Algérie.
L’Espagne veut intervenir dans la résolution du conflit
José Manuel Albares, ministre espagnol des Affaires étrangères, s’est réuni mardi avec son homologue américain, Antony Blinken. L’affaire du Sahara était au cœur de leurs échanges. «Nous avons convenu d’unir nos forces pour résoudre ce conflit auquel une solution doit être trouvée», a souligné Albares.
Ce dernier rencontrera ce vendredi Staffan De Mistura pour approfondir la discussion à ce sujet. Il paraît évident que l’Espagne souhaite regagner la confiance du Maroc surtout après l’affaire Brahim Ghali, qui a fait couler beaucoup d’encre et qui a créé une véritable tension entre les deux pays voisins. Lundi, le souverain espagnol Felipe VI a appelé à redéfinir les relations avec le Maroc sur des piliers plus forts et plus solides. «Notre proximité et l’intensité des nombreux liens qui nous unissent font que notre relation est clairement interdépendante. Pour cette raison, notre pays continuera à faire tous les efforts nécessaires pour créer et consolider un espace commun de paix, de stabilité et de prospérité», a-t-il avancé.
Lire aussi :Sahara : l’Allemagne approuve le plan d’autonomie du Maroc
Des propos appuyés par le président du gouvernement ibérique, Pedro Sanchez. Ce dernier a souligné le caractère stratégique de la coopération de son pays avec le Maroc. «Pour l’Espagne, le Maroc est un partenaire stratégique avec lequel nous devons marcher ensemble. Les deux nations doivent marcher ensemble pour commencer à matérialiser cette nouvelle relation dès maintenant», affirme Sanchez.
Par ailleurs, le silence radiodu Royaume se poursuit. Le Maroc n’a pas tout oublié. La preuve, c’est que Karima Benyaich, ambassadrice du Maroc en Espagne, n’a toujours pas rejoint son poste à Madrid depuis le 18 mai 2021.
Temps de lecture : 4 minutes
1775 à nos jours : Maroc-USA, meilleurs ennemis ou amis ?L'amitié Maroc - USA n’est pas née d’hier. L'arrière-plan relationnel est inscrit dans un processus historique particulier. Les relations du… |
Quand l’Algérie défie toute logique !Quelle mouche a encore piqué l'Algérie ? Cette question, résonnant avec un mélange d'incompréhension et de consternation, émerge au cœur d'u… |
Bilan à mi-mandat : Aziz Akhannouch face aux médiasLe chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a récemment été interviewé par, conjointement, les deux chaînes nationales, Al Oula et 2M. Cet ent… |
Bilan à mi-mandat : les réalisations et défis du gouvernement d’Aziz AkhannouchDès l'ouverture de son discours, le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a célébré les réussites diplomatiques du Royaume, soulignant les … |
18e Congrès de l’Istiqlal : vers une nouvelle dynamique politique et idéologiqueLa commission préparatoire du 18e congrès du Parti de l'Istiqlal est en pleine effervescence avec la réception de 107 demandes de candidatur… |
Rapport SIPRI : le Maroc réduit ses dépenses militairesLe très attendu rapport de l'nstitut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI) vient d'être publié. L'institut spécialise … |
Sahara : le blocage politique et l’implication algérienne discutés au Conseil de sécuritéLe Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni mardi à huis clos pour examiner les derniers développements dans le dossier du Sahara. La réunio… |
Parlement : les enjeux de la session du printempsL’ouverture de la deuxième session de l’année législative 2023-2024 a vu la réélection du candidat du Rassemblement national des indépendant… |