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Climat : comment le Maroc compte se mettre au vert

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Le Maroc a soumis aux Nations unies sa stratégie de développement Bas Carbone à l’horizon 2050. La feuille de route du Royaume met l’accent sur l’établissement d’une stratégie technologique et Recherche et développement pour l’industrie dans les prochaines années. Détails.

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Le Maroc officialise son engagement en faveur du climat. Dans sa stratégie Bas Carbone 2050 livrée aux Nations unies dans le cadre d’une Convention-cadre sur les changements climatiques (CCNUCC), le Royaume affiche de nouvelles ambitions dont les réalisations permettront de révolutionner l’économie du pays d’ici 30 ans.

Sept orientations stratégiques

L’ambition de cette feuille de route tourne autour de sept orientations stratégiques. La première consiste à accélérer le fort développement des énergies renouvelables en vue d’une électricité décarbonée, à partir d’un objectif indicatif de 80% d’ici 2050. La seconde orientation est de hausser l’électrification des usages dans les secteurs de l’industrie, du bâtiment et du transport, et évaluer le potentiel de développement de l’hydrogène vert pour décarboner l’industrie et le fret routier.

La troisième est de généraliser l’efficacité énergétique et l’efficacité dans l’utilisation des ressources naturelles dans tous les secteurs, tout en développant les normes et l’infrastructure qualité de construction et d’équipements.

Autres orientations, stimuler l’économie circulaire, la réduction et la valorisation des déchets, développer l’agriculture et les écosystèmes forestiers durables et résilients et les puits de carbone, et mettre en place des plans de transports et de logistique favorisant la multimodalité et l’investissement massif dans le développement de nouvelles infrastructures de transport.

Lire aussi :Lutte contre le réchauffement climatique : le Maroc dans le top 10 mondial

Enfin, la septième orientation de la stratégie de développement à faibles émissions de gaz à effet de serre (GES) à long terme du Maroc consiste à promouvoir une nouvelle génération de villes sobres et «intelligentes», y compris par l’intégration systémique des technologies de la transition numérique dans tous les secteurs socio-économiques.

Pour cela, le ministère de la Transition énergétique et du Développement durable indique qu’il sera essentiel de s’appuyer sur les feuilles de route sectorielles existantes, et les améliorer en plus de suivre une approche systémique dans la gestion de l’enjeu climatique au Maroc ( aménagement du territoire, eau, biodiversité, mobilité, industrie, agriculture, énergie, digitalisation, etc…).

Comment réussir sa décarbonisation ?

Le ministère indique que pour réussir l’implémentation de ces orientations, la gouvernance institutionnelle de la transition vers un développement bas carbone à long terme devra s’adapter aux évolutions futures des secteurs clés de l’énergie, du transport, de l’industrie, de l’urbanisme…etc. Elle devra également tenir compte des nouvelles compétences des collectivités territoriales instaurées dans le cadre du chantier stratégique de la régionalisation avancée, et définies dans les lois organiques afférentes aux régions, provinces, communes et villes du Maroc.

À ce titre, la stratégie bas-carbone à l’horizon 2050 veut que les régions, les communes et les villes aient une place centrale dans les politiques publiques liées au changement climatique et de développement bas carbone, voire développer leur propre ambition climatique régionale, à travers des plans climat territoriaux.

Lire aussi :Réchauffement climatique : quel impact sur le Maroc selon le GIEC

Par ailleurs, et au regard des besoins importants en financement pour la mise en oeuvre de ce chantier, le secteur financier et bancaire national, devra réorienter son positionnement stratégique pour accompagner efficacement la transition vers des investissements décarbonés et résilients aux risques climatiques. La feuille de route note que le secteur bancaire est appelé à capitaliser sur les efforts importants consentis ces dernières années en matière d’intégration de la dimension environnementale, climatique, sociale et de bonne gouvernance pour développer une feuille de route d’alignement comprenant les attentes à long terme et des actions à court terme.

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