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Afin de protéger la santé des Marocains contre la Covid-19 et son nouveau variant Omicron, le gouvernement a mis en place de nouvelles mesures de prévention, dont la suspension des vols vers le Maroc à partir du 23 décembre. Afin de permettre aux ressortissants du pays bloqués à l’étranger de regagner le Royaume, des vols spéciaux ont été programmés à cet effet. C’est dans ce cadre que l’exécutif a choisi le Portugal au lieu de l’Espagne pour récupérer les Marocains concernés par cette opération. Ce lundi 20 décembre, le ministère de la Santé et de la Protection sociale a souligné que ce choix s’explique par l’absence du respect des mesures de prévention contre la Covid-19 par les autorités espagnoles.
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Le manque de rigueur de l’Espagne en termes de contrôle sanitaire
Selon la tutelle, «cette décision s’explique par l’absence de garanties tangibles concernant le respect des mesures déjà prises, dont le contrôle du pass vaccinal et de l’état de santé des passagers, selon une approche ferme, appropriéeet en conformité avec les recommandations et règles internationalement reconnues». Et d’ajouter que ce choixreflète la volonté du Maroc de «protéger la santé des citoyens et de préserver ses acquis de lutte contre la Covid-19».
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Pour le ministère,la poursuite des vols entre l’Espagne et le Maroc présente un danger pour les Marocains, notant que«les autorités espagnoles compétentes sont loin d’assurer une action rigoureuse de contrôle de l’état de santé des passagers»lors des procédures aéroportuaires. Le département dirigé par Khalid Aït Taleb précise aussi que de nombreux cas decontamination au nouveau coronavirusont été détectés chez des personnes en provenance d’Espagne via des vols privés, soit à leur arrivée, soit pendant leur transit. Et, il a déploré l’absence de toute forme de vérification des pass vaccinaux des passagers au niveau du pays ibérique.
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Il faut rappeler que le Maroc a adopté le pass vaccinal comme document obligatoire en octobre dernier, afin de permettre aux personnes vaccinées de se déplacer librement à travers le pays. Les citoyens et les résidents du Royaume doivent présenter cette attestation pour accéder aux espaces publics, tels que les hôtels, les établissements touristiques, les restaurants, les cafés et les salles de sport. Aussi, le gouvernement ne cesse d’appeler à l’accélération de la campagne de vaccination, notamment l’injection de la 3e dose, exhortant toutes les personnes éligibles à recevoir leurs vaccins afin d’améliorer leur immunité contre le virus. Avec l’émergence des premiers cas d’Omicron, Rabat a insisté sur l’importance de la dose de rappel, affirmant qu’elle représente le meilleur moyen pour prévenir les complications sanitaires et la propagation de la nouvelle souche.
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Le gouvernement espagnol peu convaincu par les explications du Maroc
Les explications du ministère marocain de la Santé concernant l’écartement de l’Espagne de l’opération de rapatriement des Marocains bloqués en Europe ont été fortement contestées ce mardi par la diplomatie ibérique. En effet, le ministre espagnol des Affaires étrangères, de l’Union européenne (UE) et de la Coopération, José Manuel Albares, a dénoncéles critiques du Maroc concernant la gestion de la pandémie par Madrid au niveau des aéroports, les qualifiant de«pas acceptables».
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À l’issued’une conférence de presse avec son homologue luxembourgeois, Jean Asselborn, Albares a dénoncé que Rabata omis detransmettre ces plaintes par voie diplomatique avant de le faire par une déclaration. Des déclarations, qui selon lui,«ne correspondent pas à la réalité». «L’Espagne remplit tous les critères internationaux en matière de lutte contre la Covid», a-t-il affirmé, «et je vais donc le confirmer au Maroc». C’est dans ce sens que le ministre espagnol a annoncé qu’il comptait convoquerle chargé d’affaires de l’ambassade du Maroc à Madrid, Farid Aoulouhaj, pour préciser que le gouvernement considère que la déclaration marocaine «n’est pas du tout acceptable».
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Notons qu’Aoulouhaj est en charge de l’ambassade du Royaume en Espagne depuis quel’ambassadrice, Karima Benyaich, a été rappelée à Rabat pour des consultations à la fin du mois de mai. Cette nouvelle escalade de tensions vient une nouvelle fois bouleverser les relations diplomatiques, déjà très tenduesentre les deux pays. Affaire à suivre.
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