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Stress hydrique : Nizar Baraka fait le point

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Pour sa première séance de questions orales à la Chambre des représentants en tant que ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka a insisté sur l’importance de déterminer les différents dysfonctionnementsde la gestion de l’eau au Maroc, précédemment évoqués dans le rapport du Nouveau modèle de développement. Leministrea indiqué que bien que 97% de la population du monde rural bénéficie de l’eau potable, seuls 65% des familles disposent d’un raccordementau réseau hydraulique. Il estime ainsiqu’il faut fournirdavantage d’efforts pour démocratiser l’accès à ces droits vitaux. Aussi, Barakaa avancé que seuls 10% des habitants des zones rurales ont un raccordement au réseau d’assainissement, déplorant que plusieurs milliers d’enfants de ces régions abandonnent leur scolarité ou refusent d’aller à l’école en raison d’une pénurie de toilettes. Il a affirmé: «l’une de nos priorités aujourd’hui est de connecter les écoles au réseau d’assainissement dès que possible, en plus d’étendre ce réseau et de mettre en œuvre les projets relatifs au monde ruralqui ont été mentionnés dans le programme gouvernemental». Le ministre de l’Équipement et de l’Eau a par ailleurs expliqué que le Royaume risque bientôt d’atteindre une grave phase de stress hydrique. Une menace imminente qui, selon lui, a incité le roi Mohammed VI à donner ses instructions pour la mise en place du Programme national pour l’approvisionnement en eau potable et l’irrigation (PNAEPI) 2020-2027. Ce programme, visant à pallier les pénuries existantes et à venir, a mobilisé une enveloppe globale de 115 milliards de DH (MMDH), tout en précisant les différentes mesures que chaque partie prenante doit adopter pour assurer la sécurité hydrique du pays. Lesdites mesures s’articulent autour de cinq axes principaux. Il s’agitdu développement et de l’approvisionnement en eau à travers la construction de 20 grands barrages, de la valorisation des ressources hydrauliques grâce au programme d’irrigation et de développement agricole dans les bassins de Loukkoset Sebou, du renforcement de l’approvisionnement en eau potable pour la consommation en milieu rural, et de la réutilisation des eaux usées traitées, notamment pour l’arrosage des espaces verts. Enfin, le ministre a déploré que le taux de remplissage des barrages jusqu’au 1er novembre n’excède pas 35%. Celui d’Oum Errabiaa enregistre une moyenne de 11,8%et celui de Ziz 15,8% tandis quele barrage Sebou affiche un taux de remplissage de 58 % et celui de Loukkos 54%. Pour Baraka, la situation actuelle nécessite la mise en place d’un dispositifimportant dans le domaine de l’économie d’eau et de la lutte contre le gaspillage afin de satisfaire les besoins en eau potable et agricole.

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