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Il y a cinq ans, un rapport de la Banque mondiale critiquait la cherté et l’inaccessibilité de l’internet haut débit (fixe et mobile) au Maroc. Le constat était similaire dans d’autres pays de la région Mena. L’institution réclamait notamment plus de concurrence dans le secteur des télécoms afin de tirer les prix vers le bas. Depuis son diagnostic, la situation a bien évolué. Bien que le marché soit toujours concentré autour de trois opérateurs, la concurrence y est rude ne serait ce que sur l’internet mobile. Une analyse du coût moyen de l’internet mobile dans le monde (6 313 forfaits dans 230 pays) effectuée par le site Cable.co.uk place le Maroc sur le podium des pays les moins chers, en troisième position derrière l’Inde et la Russie.
1 gigaoctet de données mobiles est facturé en moyenne à 1,48 euro au Maroc contre 0,23 euro en Inde et 0,81 euro en Russie. L’Italie (1,54 euro), l’Australie (2,20 euros), la France (2,66 euros), l’Espagne (3,37 euros), le Royaume-Uni (5,93 euros), l’Allemagne (6,20 euros) et la Chine (8,81 euros) suivent dans le classement. En Amérique du Nord, il faut compter plus de 10 euros pour 1 Go de données. La facture est plus lourde en Belgique et en Suisse, mais reste relativement modérée comparée à ce que doivent débourser les zimbabwéens. Le prix du gigaoctet y est le plus cher avec 66,88 euros. Il est 45 fois plus élevé qu’au Maroc.
La consommation de la data, une aubaine pour les opérateurs
Déboussolés par le succès des applications VoiP et la baisse des revenus sur les appels sortants et les SMS, les opérateurs télécoms s’adaptent et voient dans l’évolution des habitudes de consommation et la digitalisation de l’économie des opportunités pour assurer la croissance de leurs activités. Chez Maroc Telecom, l’opérateur le plus loquace sur son activité parce que côté en Bourse, le revenu moyen mensuel par client qui s’est beaucoup effrité ces dernières années à cause de la concurrence retrouve des couleurs grâce à l’essor de la data.
En quelques années, le parc internet mobile des trois opérateurs a significativement augmenté et dépasse 21 millions d’utilisateurs. Les opérateurs qui vont profiter de la mutation sont ceux qui vont continuer à investir dans les réseaux et la qualité de service.
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