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Économie : plus de 4% de croissance prévue au dernier trimestre 2021

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L’année économique cauchemardesque de 2020 est bien derrière nous. D’après une note de conjoncture du Haut-Commissariat au Plan (HCP), la croissance économique nationale devrait s’établir à +4,3% au quatrième trimestre 2021. Une augmentation due à une évolution de 18,5% de la valeur ajoutée agricole et de 2,5% de celle des activités hors agriculture. Les détails.

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L’économie se porte mieux, beaucoup mieux que l’année dernière et la récente note de conjoncture du Haut-commissariat au Plan (HCP) vient en témoigner. Au 3e trimestre 2021, l’économie marocaine se serait raffermie de 5,9%. Un pourcentage porté par un accroissement de 4,2% de la valeur ajoutée hors agriculture et par une augmentation de 19,6% de celle de l’agriculture.

Ce taux de croissance de 5,9% réalisé au 3e trimestre de 2021 est satisfaisant, mais reste tout de même en dessous des prévisions du HCP qui tablait sur une augmentation de 7,2%. Les branches tertiaires (services) ont contribué pour +2,2% à l’évolution du PIB, les activités secondaires (produits finis)pour 1% par rapport au trimestre précédent, la valeur ajoutée industrielle (+3,5%) et les activités de la construction (+7,1%).

Lire aussi :HCP : perspectives des services marchands non financiers et de gros

Pour ce qui est du 4e et dernier trimestre de l’année 2021, les prévisions sont tout aussi bonnes. La croissance économique nationale devrait s’établir à +4,3% au quatrième trimestre 2021 soit une hausse de 18,5% de la valeur ajoutée agricole et de 2,5% de celle des activités hors agriculture, indique le HCP.

En effet, l’organisme chargé de la production, de l’analyse et de la publication des statistiques officielles au Maroc souligne qu’au dernier trimestre, la demande intérieure nationale devrait poursuivre son redressement pour le quatrième trimestre successif. Cette dernière sera «portée par le raffermissement des dépenses des ménages, notamment en biens alimentaires et manufacturés et par l’accroissement des dépenses de restauration, des services de loisirs et de transport», indique la même source.

L’activité minière en baisse, les dépenses publiques en hausse

Au 4e trimestre 2021, la croissance de l’activité minière a ralenti, s’établissant à +0,8%, en rythme annuel, au lieu de +8,8% une année auparavant. Le HCP estime également que la demande intérieure nationale poursuivrait son redressement pour le quatrième trimestre successif, portée par le raffermissement des dépenses des ménages, notamment en biens alimentaires et manufacturés et par l’accroissement des dépenses de restauration, des services de loisirs et de transport.

Pour leur part, les dépenses publiques poursuivraient leur tendance haussière, situant la hausse de la consommation publique à 4,5%. L’investissement brut progresserait, de son côté de 8,1%, tiré par la bonne orientation de l’investissement en produits industriels et de BTP.

La croissance mondiale sera tributaire de la situation sanitaire

D’après le HCP, la croissance mondiale continuerait d’augmenter en l’absence de nouvelles vagues épidémiques, et ce, malgré la persistance de contrastes régionaux et sectoriels. La note précise que la croissance resterait tributaire de l’évolution de la situation sanitaire, du déploiement des vaccins à travers le monde et de l’ampleur des mesures de soutien macroéconomique.

Le HCP indique que les pressions inflationnistes, liées à la reprise de la demande mondiale, aux tensions sur l’approvisionnement en matières premières et demi-produits et au renchérissement des prix du transport, resteraient vives, avant de s’estomper progressivement avec l’augmentation des capacités au niveau de l’offre et la stabilisation des coûts.

Lire aussi :HCP : les perspectives économiques sont bonnes

Tiré par les échanges des économies avancées et émergentes, le commerce mondial de biens resterait bien orienté. La demande mondiale adressée au Maroc s’améliorerait de 3% en variation annuelle, conclut le HCP.

Rappelons que l’économie marocaine a vécu une année 2020 noire. Mis à part le contexte de la pandémie sanitaire, le royaume a souffert d’une grande pénurie pluviométrique. Des éléments qui ont fait perdre 432.000 postes d’emplois durant l’année et ont induit à une très forte récession (-6,1%).

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