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Climat : 216 millions de personnes risquent d’être déplacées d’ici 2050

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En Bref

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La Banque mondiale (BM)tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme au sujet de la crise climatique mondiale. Dans un rapport publié le lundi 13 septembre, l’institution financière internationale a exhorté les gouvernements à réduire leurs émissionsà effet de serreafin de diminuer l’ampleur des répercussions du changement climatique à évolution lente, notammentla pénurie d’eau et la baisse de la productivité des cultures. «Toutes ces questions sont fondamentalement liées, c’est pourquoi notre soutien aux pays permet d’atteindre simultanément les objectifs en matière de climat et de développement tout en construisant un avenir plus durable, plus sûr et plus résilient», explique le vice-président du développement durable de la BM, Juergen Voegele.

Dans le pire des scénarios, le rapport Groundswell de l’organisme estime que d’ici 2050, plus de 216 millions de personnes pourraient être amenées à se déplacer dans six régions. Cet exode pourrait ainsi créer à horizon 2030 des «points chauds de la migration climatique interne» qui continueront à s’étendre dans les années à venir. L’Afrique subsaharienne est considérée comme la région la plus vulnérable en raison de la désertification, de la fragilité des côtes et de la prédominance de l’agriculture dans ses pays. Si le pire scénario se produisait, 86 millions de personnes traverseraient les frontières à l’intérieur des frontières nationales. Ces migrants climatiques pourraient atteindre 19 millions en Afrique du Nord, soit 9% de la population de la région. De plus, le monde risque de subir le déplacement de 44 millions de personnes, et ce, en dépit de l’adoption destratégie plus respectueuse de l’environnement, avec de faibles émissions et un développement durable.

D’ailleurs, le Maroc fait déjà face aux conséquences de cette migration climatique. Le Royaume a été vigilant dans sa lutte contre les tentatives de migration clandestine de l’Afrique vers l’Europe, notamment vers les présides occupésde Sebta et de Melilia. Il existe une collaboration régulière entredifférents services marocains pour endiguer ce fléau, comme la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), la Gendarmerie royale et la Marine royale. Il faut noter qu’au cours des quatre dernières années, les autorités du pays ont secouru plus de 80.500 migrants en mer. Depuis 2017, le Maroc a également avorté plus de 14.000 tentatives de migration illégales.

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