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Après le meurtre xénophobe de l’immigré marocain Younes Blal à Murcie, au sud-est de l’Espagne, plusieurs militants et activistes des droits de l’Homme ont exigé que justice soit faite pour honorer sa mémoire. Les hashtags #MoroccanLivesMatter, #JusticeForYounes, et son dérivé espagnol #JusticePorYounes, ne cessent d’être postés sur Facebook, Twitter et Instagram.
Les militants réclament l’intervention judiciaire du gouvernement espagnol après ce crime odieux, qui a vu un tireur abattre Younes à trois reprises dans la poitrine alors qu’il était avec des amis sur la terrasse d’un bar. L’assaillant, un ancien membre de l’armée espagnole de 52 ans, se serait plaint de la clientèle marocaine du bar, avant de partir et de revenir avec un pistolet de neuf millimètres qu’il a utilisé pour commettre le meurtre.
L’attaque a immédiatement suscité des protestations de la part de la communauté marocaine d’Espagne. Dans une vidéo publiée ce mercredi 16 juin, on pouvait voir des amis et des proches de Younes se rassembler à Murcie pour exprimer leur indignation face à ce drame. Au milieu de ce rassemblement, la mère du défunt prend brièvement la parole pour dénoncer le crime de haine dont son fils a été victime, tout en appelant les manifestants en colère au calme. Elle les a encouragés à protester, mais à ne surtout pas se montrer violents. Malgré son affliction, elle a conseillé aux protestataires de ne pas donner aux racistes une nouvelle occasion de ternir l’image des expatriés marocains.
Younes Blal, un immigrant marocain qui vivait en Espagne depuis plusieurs années, est la dernière victime en date d’une tendance croissante à la xénophobie qui s’est emparée de la péninsule ibérique au cours de l’année écoulée. Selon des groupes d’activistes, des problèmes tels que le profilage racial, la brutalité policière et les agressions commises par des extrémistes de droite ont pris de l’ampleur durant la pandémie de la Covid-19. L’Espagne a également été condamnée par de nombreuses instances internationales pour les mauvais traitements qu’elle a infligés aux migrants clandestins à Sebta au début de l’année.
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