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Au fil des années, l’Algérie a ignoréles appels constants du Maroc au dialogue et à la paix dans la région. Au lieu de cela, les responsables algériens continuent d’intensifier les manœuvres diplomatiques contre Rabat.
Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a ainsi avancé une autre série de remarques hostiles à l’égarddu Royaume et de sa souveraineté sur le Sahara. Dans une récente interview accordée au journal français Le Point, il a déclaré sans scrupule, sans prendre le soin de choisir les bons mots sortant de la bouche d’un Chef d’Etat,que, s’ils avaient le choix entre l’indépendance et l’intégration, les Marocains vivant dans les provinces du Sud voteraient pour «l’indépendance parce qu’ils ne voudront plus être les sujets du roi du Maroc». Invraisemblable ! Commentle président de la République algérienne peut-il juger des intentions du peuple marocain et de son attachement à la monarchie ? N’est-ce pas ce même président qui avait fustigé l’ingérence de «certains pays dans les affaires internes de l’Algérie» ?
Le dirigeant algérien conteste la proclamation de Trump
Tebboune a également parlé d’une «rupture» entre l’Algérie et «la monarchie». Il s’en est pris directement à la décision américaine de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara.Le dirigeant algérien a ainsi insinué que la région et ses habitants n’ont aucun lien historique, juridique ou sociologique avec le Maroc. Il a ajouté que la reconnaissance américaine «ne signifie rien. Nous ne pouvons pas revenir, verbalement, sur tout ce qui a été fait par Washington pour faire plaisir à un roi».
Depuis décembre 2020, lorsque l’ancien président Donald Trump a signé une proclamation présidentielle reconnaissant la souveraineté du Maroc sur le Sahara, les responsables algériens ont ouvertement et secrètement manœuvré contre cette démarche. Après le départ de Trump de la Maison-Blanche, l’Algérie a activé son lobby américain pour inciter le président Joe Biden à annuler cette proclamation.
Les remarques du président algérien à l’encontre du Maroc ne sont pas les premières à être formulées ouvertement par l’Algérie contre le Maroc au cours de ces derniers mois. Les autorités politico-militaires algériennes partagent depuis longtemps un sentiment d’hostilité à l’égard du Maroc, s’ingérant constamment dans les affaires intérieures marocaines et diffamant le pays en dépit de la bonne foi et le soutien dont ont fait preuve les gouvernements marocains successifs envers l’Algérie.
Le Maroc prêt à reprendre le dialogue avec l’Algérie
Malgré les mauvaises intentions de l’Algérie et malgré sa volonté de continuer à promouvoir le séparatisme contre le Maroc, le roi Mohammed VI avait déclaré dans son discours de la Marche verte de 2018 que le Royaume reste attaché au rêve post-indépendance d’un Maghreb unifié et fort. Le Souverain avait exhorté l’Algérie à s’engager dans un «dialogue ouvert et franc». Il avait fait valoir que la rivalité politique prolongée entre les deux pays ne profite pas à l’Afrique du Nord et ne fait qu’empêcher la région de devenir la puissance économique qu’elle pourrait être. Non seulement un tel dialogue aboutirait au rétablissement de liens diplomatiques complets et à la réouverture des frontières entre les deux pays voisins, avait-il souligné, mais il permettrait à deux grands pays maghrébins de transcender leurs divergences et de se concentrer sur l’amélioration de la région pour ses peuples.
Cependant, l’Algérie, a fait la sourde oreille à l’appel du Maroc et du Roi et a continué à multiplier les manœuvres diplomatiques contre le pays. L’une de ces manœuvres a d’ailleurs eu lieu hier, le mercredi 2 juin, lorsque le Président Tebboune a rendu visite au leader du Polisario, Brahim Ghali, à son retour d’Espagne. Au cours de cette visite, il a déclaré à propos du soutien continu de l’Algérie au séparatisme que «les causes de la vérité sont la priorité de l’Algérie».
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