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Le bitcoin produit autant de carbone que le Sri Lanka

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En Bref

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Bien que le Bitcoin soit une monnaie virtuelle, la consommation d’énergie associée à son utilisation est bien réelle.

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Pour qu’un transfert Bitcoin soit exécuté et validé, un ordinateur arbitraire du réseau mondial Bitcoin doit résoudre un problème mathématique. Le réseau, que tout le monde peut rejoindre, récompense les personnes qui résolvent des énigmes en Bitcoin.

La capacité de calcul utilisée dans ce processus, connue sous le nom d’extraction de Bitcoin (Bitcoin mining), a rapidement augmenté ces dernières années. Les statistiques montrent qu’elle a quadruplé en 2018.

Par conséquent, le boum des Bitcoins soulève la question de savoir si la cryptomonnaie impose un fardeau supplémentaire au climat.

Plusieurs études, qui ont tenté de quantifier les émissions de CO2 émises par l’exploitation de Bitcoin, montrent que l’utilisation de ce type de monnaie génère environ 22 millions de tonnes de CO2 par an. Cela est comparable aux émissions totales de villes telles que Hambourg ou Las Vegas ou même d’un petit pays, comme la Jordanie et le Sri Lanka.

Pour leur étude, une équipe de chercheurs en sciences de gestion et en informatique de l’Université technique de Munich (TUM), a effectué le calcul détaillé de l’empreinte carbone du système Bitcoin, en analysant des données telles que les dépôts IPO des fabricants de matériel informatique et les adresses IP de « mineurs » Bitcoin.

Les chercheurs ont mis au point une méthode de calcul originale, qui s’appuie sur les adresses IP des « mineurs » pour les localiser et déterminer le type d’énergie (charbon, hydraulique, etc.) utilisé pour produire l’électricité qu’ils consomment.

« Des facteurs plus importants contribuent au changement climatique. Cependant, l’empreinte carbone est suffisamment importante pour justifier des discussions sur la possibilité d’autoriser l’exploitation des cryptomonnaies dans les régions où la production d’énergie est particulièrement intensive en carbone », a déclaré Christian Stoll, qui mène des recherches à l’Université technique de Munich (TUM) et au Massachusetts Institute of Technology (MIT).

Rappelons que l’an dernier, des chercheurs de l’université d’Hawaï ont évalué que si la population mondiale adoptait massivement le bitcoin, cette monnaie pourrait provoquer une hausse de 2 °C de la température mondiale en seulement 16 ans.

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