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Ce jeudi 18 mars, la France a imposé un confinement d’un mois à Paris et dans certaines régions du nord de l’hexagone, suite à l’échec de sa campagne de vaccination et à la propagation de variantes hautement contagieuses du coronavirus. Depuis fin janvier, lorsqu’il a défié les appels des scientifiques et de certains membres de son gouvernement à confinerle pays, le président Emmanuel Macron a déclaré qu’il ferait tout ce qu’il fallait pour que la deuxième économie de la zone euro reste aussi ouverte que possible.
Cependant, cette semaine, il s’est retrouvé à court d’options quand son pays, commed’autres pays européens,a brièvement suspendu l’utilisation du vaccin du laboratoire suédo-britannque AstraZenca/Oxford. LePremier ministre français, Jean Castex, a déploré que la France est en proie à une troisième vague pandémique, la variante virulente détectée pour la première fois en Grande-Bretagne représentant désormais quelque 75% des cas de contamination. Les services de soins intensifs sont saturés, notamment à Paris où le taux d’incidence dépasse les 400 infections par 100.000 habitants. «L’épidémie s’aggrave. Notre responsabilité est maintenant de ne pas la laisser échapper à notre contrôle», aexpliqué Castex lors de la conférence de presse de ce jeudi.
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