La presse arabophone (hebdos) du samedi 27 septembre 2025

Temps de lecture

Échec du gouvernement Akhannouch | Responsabilité des élus locaux | Défis des élections 2026 au Maroc | Plan contre l’exode des compétences | 420 milliards de dirhams hors du système bancaire | Rumeurs sur un vaccin anticancéreux russe

AL OUSBOUE : Échec du gouvernement Akhannouch. Depuis fin 2021, le gouvernement Akhannouch n’a réalisé que 20% de son programme. Accusé de privilégier les intérêts personnels et le clientélisme, il a perdu sa crédibilité. Les promesses d’amélioration sociale, de santé, d’éducation et d’emploi sont restées lettre morte. La fiscalité accrue a fragilisé les PME et le pouvoir d’achat, tandis que l’investissement étranger a reculé. Les citoyens s’interrogent sur l’impunité d’un gouvernement dont les actions profitent davantage aux entreprises proches du pouvoir qu’à l’intérêt général, creusant les inégalités.

 

AL AYYAM : Responsabilité des élus locaux. Les dernières années ont connu une augmentation des demandes de destitution d’élus locaux au Maroc, révélant des dysfonctionnements dans la gouvernance territoriale. Ce phénomène soulève des questions cruciales : s’agit-il d’une transition vers plus de transparence et de responsabilité, ou de l’émergence d’une instabilité administrative qui affaiblit les institutions ? L’impact sur la confiance des citoyens envers leurs élus et la justice est au cœur du débat, entre renforcement de la redevabilité et risque d’une crise de confiance accrue.

 

LISSANE AL MAGHRIB : Défis des élections 2026 au Maroc. Face aux élections de 2026, les partis politiques marocains font face à trois défis majeurs : restaurer la confiance après la contestation sur la transparence du scrutin de 2021, répondre aux transformations sociétales révélées par le recensement de 2024, et composer avec les priorités étatiques liées aux grands projets pour la Coupe du monde 2030. La question centrale est de savoir quelles propositions ces partis avancent pour garantir des élections crédibles, transparentes et capables de générer un changement politique réel.

 

AL ALAM AL OUSBOUÏ : Plan contre l’exode des compétences. Le ministre de l’Inclusion économique, Younes Sekkouri, a détaillé un plan stratégique pour lutter contre la fuite des cerveaux. Ce plan vise à intégrer 800.000 personnes sur le marché du travail, améliorer l’employabilité de 500.000 jeunes et soutenir 60.000 porteurs de projets. Les mesures incluent un « contrat d’intégration » pour faciliter la première expérience professionnelle et un rapprochement entre formation et besoins du marché. Le chômage national a légèrement baissé, passant de 13.7% à 13.3%.

 

AL MICHAAL : 420 milliards de dirhams hors du système bancaire. Un analyste économique révèle qu’une importante masse monétaire, estimée à 420 milliards de dirhams (42 milliards de dollars), est thésaurisée en dehors du système bancaire au Maroc. Cette situation est corroborée par une hausse significative de l’utilisation des transactions en espèces (cash) depuis la pandémie. Une frange importante de la population préfère stocker son argent à domicile plutôt que de recourir aux banques. Cette réalité contribue à une rareté de la liquidité dans l’économie nationale et souligne une défiance envers le système financier formel.

 

AL WATAN : Rumeurs sur un vaccin anticancéreux russe. Des rumeurs circulant sur les réseaux sociaux affirment que la Russie a mis au point un vaccin « miracle » contre le cancer, efficace à 100% et déjà distribué. En réalité, ces informations concernent le vaccin « EnteroMix », toujours en phase préclinique et ciblant uniquement le cancer colorectal. Les autorités précisent qu’il n’est pas encore approuvé et nécessitera plusieurs années de développement. Face à la viralité de fausses nouvelles, les experts appellent à la prudence et à vérifier les sources auprès des instances médicales officielles.