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La presse arabophone (hebdos) du 8 avril 2023

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Catégorie Société , La presse arabophone
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Mondial U-17 : le Maroc remplacera-t-il le Pérou ? | La légifération, une problématique d’équilibre | Le « buffle » gouvernemental | Début imminent de la culture légale du cannabis | Une recette pour contenir l’inflation | Zoom sur les milliardaires du royaume et d’Afrique

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Al Mountakhab : Mondial U-17 : le Maroc remplacera-t-il le Pérou ? La FIFA vient de retirer l’organisation de la Coupe du Monde des moins de 17 ans au Pérou. Le temps presse pour trouver un remplaçant, surtout que cette édition 2023 devait débuter le 10 novembre. Le journal estime que le Maroc devrait se porter candidat pour abriter ce Mondial U-17 pour une raison principale : éviter les désagréments liés à la CAN U-17, épreuve qualificative au Mondial. Une CAN qui se déroulera en Algérie et dont le coup d’envoi s’approche à grand pas (29 avril) et où le scénario du CHAN pourrait se répéter, c’est-à-dire le refus d’autoriser une liaison directe par les autorités algériennes à l’équipe nationale.

 

Al Alam Al Ousboui : La légifération, une problématique d’équilibre.
Au Maroc, les projets de loi sont formulés par l’organe exécutif, le gouvernement. Les propositions de lois, elles, sont soumises par les parlementaires, qui sont l’essence même du mécanisme législatif. Instaurer un équilibre entre les deux est une problématique à laquelle le journal consacre un dossier. Certains estiment le fait que les projets de lois passent plus aisément est un «dérèglement» de la balance, d’autres voient normal que le gouvernement, composé par une majorité élue, utilise les projets de lois pour exécuter son programme.

 

Al Ousboue : Le «buffle» gouvernemental.
Les marocains, qui connaissent le conte des «vaches d’Allal», viennent de se familiariser avec un animal nouveau dont le nom a récemment envahit les discussions politiques : le buffle. Ce dernier a été récemment importé en nombre du Brésil sous le label «bovin» pour son faible prix d’importation principalement, assure le journal en estimant qu’il s’agit de la continuité d’un processus enclenché par le gouvernement, celui de «l’orientation du mode de vie des marocains vers le mauvais, le médiocre et le bon marché». La publication reproche à l’exécutif de s’être transformé en «un obstacle entre les marocains et leurs ambitions».

 

Al Ayam : Début imminent de la culture légale du cannabis.
Le mois d’avril est celui où démarre la saison agricole du cannabis dans les trois provinces du nord. L’activité y dure depuis plus de 100 ans et reste la principale source de revenus de près d’un demi-million de personnes. Cette année, elle revêtira le couvert de la légalité, les agriculteurs ayant obtenu leurs agréments de l’ANRAC pourront se détacher enfin du réseau illégal de commercialisation dans lequel ils ne percevaient que des miettes tout en étant à la merci de la demande des barons de la drogue.

 

Al Watan Al Ane : Une recette pour contenir l’inflation . L’économiste Rachid Hasnaoui estime que la hausse des prix des produits alimentaires est causée, d’une part, par l’orientation massive vers l’export (baisse de l’offre) et, d’autre part, par des spéculateurs qui «inventent» une crise de toutes pièces et qui sont appuyés par des fonctionnaires pour duper l’autorité centrale. Cette forme d’inflation ne peut pas être traitée par la politique monétaire (hausse du taux directeur) car elle ne dépend pas de la masse monétaire en circulation. Il faut un effort sur l’inculcation des valeurs de citoyenneté dans les circuits de distribution, sévir pour dissuader les spéculateurs et changer les politiques qui appuient la consommation excessive et l’importation.

 

Al Michaal : Zoom sur les milliardaires du royaume et d’Afrique.
Le dernier rapport sur la richesse en Afrique, élaboré Henley & Partners et New World Wealth, indique que le royaume compte quelque 5.800 millionnaires (en dollars), dont 2.800 à Casablanca. Le journal scrute le rapport de 39 pages pour en savoir plus sur les milliardaires marocains et africains, leurs activités économiques mais aussi leurs hobbies et leurs destinations favorites. On note, par ailleurs, que Marrakech reste la destination favorite des milliardaires africains et que 30% de ces derniers ont étudié dans 3 universités (Cape Town, Oxford et Harvard).

 

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