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La presse arabophone (hebdo) du 21 mai 2022

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Catégorie Société , La presse arabophone
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Ces correspondants marocains qui ont vu la mort en face | Interview avec Mehdi Bensaid | «Al Ahly a raison, la CAF est corrompue !» | Un saoudien retrouvé errant au Maroc | Des « recettes » » pour sauver le Maroc du «blocage économique» | Les faibles budgets des clubs marocains.

 

Al Mountakhab : «Al Ahly a raison, la CAF est corrompue !». Le club égyptien d’Al Ahly n’en revient pas que la Confédération Africaine de Football ait choisi le Complexe sportif Mohammed V pour abriter la finale de la Ligue des Champions, alors que le Wydad y joue. Ses dirigeants dénoncent la « corruption » de la CAF, soit disant pour son souhait manifeste de faire pencher la balance en faveur des marocains. Le chroniqueur Monaim Belamkadem cite de nombreux épisodes où la CAF a été pointée du doigt de par le passé pour avoir facilité la tâche aux clubs et à la sélection nationale égyptienne pour rafler des titres. Il invite Al Ahly à lutter contre cette corruption-là «près la finale car Casablanca les attend et leur souhaite la bienvenue».

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Al Ayam : Ces correspondants marocains qui ont vu la mort en face. L’hebdo consacre un dossier au décès de la journaliste d’Al-Jazeera Shireen Abu Akleh, tuée le 11 mai dernier lors d’une opération de l’armée israélienne à Jénine. En plus de s’attarder sur les circonstances de la mort de la journaliste et l’impact que cet événement a eu au Maroc, le journal fait intervenir des correspondants de guerre marocains autour des risques du métier. Amine Derghami, correspondant d’Al-Jazeera au Donbass (Ukraine) et précédemment en Syrie, et celui de la même chaine en Afghanistan puis en Irak, rapportent plusieurs épisodes où ils ont frôlé la mort lors de l’exercice de leur métier.

 

Al Ousboue Assahafi : Interview avec Mehdi Bensaid. Dans un entretien avec le journal, le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mehdi Bensaid, assure de l’existence d’une « solidarité » entre les composantes de la majorité et estime que la « domination » du paysage institutionnel a été dictée par les marocains à travers les urnes, et que l’opposition doit se rendre à cette évidence. Il défend aussi les prix actuels des carburants à la pompe au regard de la conjoncture internationale par rapport à d’autres pays qui en souffrent. «Le litre d’essence avoisine l’équivalent de 20 DH au Rwanda, alors que le SMIG n’y dépasse pas 70 ou 80 euros», illustre-t-il.

 

Al Anbaa : Un saoudien retrouvé errant au Maroc. La famille d’un citoyen saoudien perdu au Maroc a pu le retrouver grâce à une vidéo circulant sur le net. Le concerné serait, selon son frère, souffrant de problèmes psychologiques depuis plus de dix ans. Il avait pris un congé pour visiter le Maroc avant la pandémie, mais la fermeture des frontières et l’état d’urgence qui ont suivi l’avènement du Covid-19 ont empêché son retour en Arabie Saoudite. Son état psychologique a été aggravé par l’indisponibilité au Maroc des médicaments qu’il prenait, et il a cessé tout contact avec sa famille. L’ambassade d’Arabie Saoudite au Maroc a pris connaissance de sa situation après la diffusion de la vidéo et l’a assisté pour son rapatriement.

 

Al Watane Al Ane : Des « recettes » » pour sauver le Maroc du «blocage économique». Signer sur une croissance économique de 7%, réduire le déficit de la balance commerciale, imposer une taxe sur la fortune, ramener le prix du gasoil à 8 DH, réduire l’inflation de 50%, ou encore intégrer 60% des chômeurs au marché de l’emploi… Ce sont là quelques objectifs primordiaux proposés par des économistes, que l’hebdomadaire fait intervenir, au gouvernement Akhannouch pour sauver le Maroc du blocage économique vers lequel il serait en train de se diriger.

 

Al Michaal : Les faibles budgets des clubs marocains. Les budgets des clubs marocains sont faibles comparativement aux autres clubs dominants sur la scène continentale. En termes de dépenses annuelles pour la saison 2021-2022, le Raja (200 MDH), le Wydad (80 MDH) et la RSB (50 MDH) arrivent à peine à la cheville des égyptiens Al Ahly (1400 MDH), Zamalek (500 MDH) et Pyramids (420 MDH). Les clubs tunisiens, puis algériens, mobilisent aussi des ressources respectables. Hormis les trois clubs marocains précités, le reste souffre de rentrées pérennes. Un effort doit être fait pour pouvoir concurrencer durablement les autres clubs d’Afrique du Nord sur les titres continentaux.

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