La presse arabophone (hebdos) du samedi 26 juillet 2025

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Scandale des prix des médicaments au Maroc | Les paradoxes de la richesse halieutique marocaine | Inégalités climatiques au Maroc : un désastre social | Des programmes scolaires marocains dépassés | Les nouveaux stades du Maroc, entre progrès et défis | Le Maroc féminin en finale après une victoire épique

AL OUSBOUE : Scandale des prix des médicaments au Maroc. Les médicaments au Maroc coûtent jusqu’à 10 fois plus cher qu’à l’étranger, comme l’illustre un traitement vendu 580 dirhams en Turquie contre 5.266 dirhams au Maroc. Cette différence s’explique par la dépendance aux importations, une industrie locale faible, des brevets monopolistiques et l’absence de contrôle des prix. Les professionnels dénoncent le manque de régulation et de soutien à la production locale, mettant en danger l’accès aux soins pour les Marocains face à la hausse du coût de la vie.

 

AL AYYAM : Les paradoxes de la richesse halieutique marocaine. Le Maroc dispose de 3.500 km de côtes et d’une biodiversité marine riche (sardines, crustacés, poissons blancs). Pourtant, une grande partie de la population peine à accéder à cette ressource, tandis que les pêcheurs artisanaux luttent pour survivre. Les accords internationaux et les quotas profitent souvent aux industriels, au détriment de la souveraineté alimentaire. L’étude « Pêche maritime au Maroc » révèle ce paradoxe : une richesse stratégique mal répartie, qui ne bénéficie pas équitablement à l’économie locale ni aux citoyens.

 

AL WATAN : Inégalités climatiques au Maroc : un désastre social. Les régions intérieures du Maroc subissent des vagues de chaleur extrême, aggravées par l’absence de politiques publiques adaptées. Ces zones, déjà vulnérables, font face à la désertification, à la pénurie d’eau et à l’exode rural. L’injustice territoriale et le manque d’investissements accentuent la marginalisation des populations. Sans stratégie nationale, la crise climatique aggrave les inégalités, transformant ces territoires en « zones de désespoir ». Une approche équitable et durable s’impose pour protéger les habitants et rééquilibrer le développement.

 

AL OUSBOUE : Des programmes scolaires marocains dépassés. Le ministère de l’Éducation nationale utilise toujours des manuels scolaires contenant des données datant de 2004 à 2013, notamment en géographie et démographie, malgré les évolutions récentes. Cette obsolescence des informations réduit l’attractivité de l’école et la pertinence des apprentissages. Experts et enseignants appellent à une réforme urgente des programmes, avec des mises à jour annuelles basées sur les rapports d’institutions nationales et internationales, pour aligner l’enseignement sur la réalité contemporaine.

 

LISSANE AL MAGHRIB : Les nouveaux stades du Maroc, entre progrès et défis. Le Maroc achève rapidement la construction de stades modernes pour la CAN 2025, démontrant une efficacité remarquable. Cependant, des inquiétudes persistent quant à leur gestion future. Les contribuables espèrent une rupture avec les pratiques passées (mauvaise maintenance, exploitation désorganisée). Des problèmes logistiques (accès, parkings, contrôle des entrées) doivent être résolus pour éviter de transformer ces infrastructures en espaces mal gérés, comme cela a souvent été le cas par le passé.

 

AL MOUNTAKHAB : Le Maroc féminin en finale après une victoire épique. L’équipe nationale féminine du Maroc a battu le Ghana aux tirs au but après un match nul (1-1) en demi-finale de la Coupe d’Afrique. Le sélectionneur de l’équipe, Jorge Vilda, a salué la performance de ses joueuses, notamment en deuxième mi-temps, où elles ont dominé et se sont créé plusieurs occasions. Les supporteurs marocains, présents en masse, ont joué un rôle clé en encourageant les Lionnes de l’Atlas jusqu’à la victoire. Le Maroc se qualifie ainsi pour la finale, un objectif atteint grâce à la détermination de l’équipe et au soutien du public.