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La presse arabophone du 24 juin 2022
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Jeux d’Oran : la délégation médiatique marocaine « en détention » | Bac : triche « sanguinaire » dans les salles d’examen | Tentative de vol d’un bébé à Chichaoua | Le Busway sillonnera Casablanca en janvier | Les déchets plastiques menacent les réserves de pêche au Nord | Marina d’Or poursuit l’Etat devant le CIRDI
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Assabah : Jeux d’Oran : la délégation médiatique marocaine «en détention» . Les journalistes qui accompagnent la délégation sportive marocaine aux Jeux méditerranéens se sont retrouvés «détenus» dans une salle de l’aéroport Ahmed Ben Bella d’Oran. Les autorités locales leur refusent l’accès au territoire algérien depuis leur arrivée, mercredi à 18h, et jusqu’à l’heure de la rédaction de ces lignes, alors que tous leurs documents sont en règles. Le motif avancé est que les journalistes n’ont pas d’accréditations pour couvrir l’événement, alors que celles-ci ne sont délivrées qu’après l’arrivée des délégations à leurs résidences…
Al Ahdath Al Maghribia : Bac : triche «sanguinaire» dans les salles d’examen. Les épreuves de la session ordinaire du Baccalauréat ne se sont pas déroulées sans incidents cette année. En plus des cas de triches détectés, des violences physiques ont eu lieu à l’encontre de certains professeurs jugés «trop stricts» par certains tricheurs. En privant un élève de faire à sa guise dans l’épreuve de philosophie dans un lycée de Khénifra, un enseignant a reçu une «correction» le lendemain par l’élève, armé d’un grand verre, et ses amis. Un autre professeur à Larache a été roué de coup par trois élèves à la sortie du lycée après les avoir surpris en train de tricher à l’aide de cartes VIP (kits de télécommunication).
Al Massae : Tentative de vol d’un bébé à Chichaoua. Une femme âgée de 23 ans a été arrêtée mercredi à l’hôpital provincial de Chichaoua. Elle avait accédé au service de maternité, pris un nouveau-né puis avait voulu sortir vers le coup de 18h. Faisant preuve de vigilance, un agent de sécurité a observé que le bébé portait toujours le bracelet sur lequel le nom de sa mère est inscrit, signe que l’administration n’a pas encore autorisé sa sortie du service de maternité. La dame a essayé de fuir alors qu’il enquêtait mais elle a été rattrapé par le personnel de l’hôpital et des citoyens. L’on a appris par la suite qu’elle a fait croire à son mari qu’elle était enceinte et qu’elle a voulu sauver la mise en volant le bébé d’une autre.
Assahraa Al Maghribia : Le Busway sillonnera Casablanca en janvier. Le premier véhicule de la marque Casabusway a été présenté jeudi aux médias. Il s’agit d’un des modèles à grande capacité de la gamme «Citaro L» développée par Mercedes. Le bus à haut niveau de service (BHNS) est de couleur marron, mesure 21 mètres de long et peut accueillir 168 personnes (58 places assises). C’est le premier d’une série de 40 véhicules, d’un coût global de 230 MDH, qui sillonneront la ville dès janvier 2023. La ville comptera deux lignes dont le taux d’avancement des travaux est à 74%. La Busway 1 est longue de 12,5 km et desservira 20 stations, tandis que la Busway 2 passera par 22 stations sur un trajet de 12 km.
Al Akhbar : Les déchets plastiques menacent les réserves de pêche au Nord. De récents rapports transmis aux autorités alertent sur l’impact des déchets plastiques sur la faune marine au large des côtes du nord du Maroc. Pour protéger les réserves de poisson dans cette zone, il est nécessaire d’équiper les bateaux de pêche de dépotoirs et de sensibiliser les professionnels de la mer à la lutte contre la pollution. L’octroi des autorisations de pêche au corail doit être limité et une commission de suivi et de protection de la diversité biologique marine doit être créée, précise la même source.
Bayane Al Yaoum : Marina d’Or poursuit l’Etat devant le CIRDI. Le promoteur immobilier espagnol Marina d’Or a déposé une requête d’arbitrage auprès du Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI). La société a lourdement investi dans deux grand complexes résidentiels à Tamesna et à Tanger, mais n’a rien vendu. Elle accuse le gouvernement d’avoir négligé Tamesna et de l’avoir rendu peu attractive, et estime que son projet à Tanger, qui n’a pas vu le jour, a été freiné par un conflit interne entre autorités locales. La société exige 400 millions d’euros en guise de dédommagement.