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La presse arabophone du 16juin 2022

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Catégorie Société , La presse arabophone
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La grève paralyse les communes territoriales |  L’enseignement privé et la polémique de « juillet » | Aït Taleb : la « 4e dose » est nécessaire | Entrée en force de Badraoui aux commandes du Raja | Prix des carburants : pas de répit à l’horizon | Recul de 11,5% du PIB arabe en 2021

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Al Akhbar : La grève paralyse les communes territoriales. La Fédération nationale des ouvriers et fonctionnaires des collectivités locales (affiliée à l’UMT) a appelé à une grève générale de 48h, doublée d’un sit-in devant le siège du ministère de l’Intérieur. En brandissant la hausse des salaires comme impératif primordial, l’organisme syndical exige le respect du droit à la grève et l’annulation de la ponction des salaires du personnel gréviste. La fédération appelle aussi à relever le quota de la promotion et à réduire ses délais à 4 ans pour la promotion par examen d’aptitude professionnelle et à 6 ans pour celle par ancienneté.

 

Al Ahdath Al Maghribia : L’enseignement privé et la polémique de « juillet ». Le ministre de l’Education Nationale, Chakib Benmoussa, avait précédemment clos le débat autour des frais de scolarités pour le mois de juillet dans les écoles privées. Il avait indiqué qu’il n’y a aucune raison pour que les familles s’en acquitte et que les établissements doivent prendre en considération la situation financière délicate des ménages. Cependant, plusieurs écoles ont choisi de faire la sourde oreille et exigent des frais auprès des parents d’élèves. Ces derniers sont furieux car les études ne durent que 5 jours en juillet…

 

Assabah : Aït Taleb : la « 4e dose » est nécessaire. Le ministre de la Santé et de la Protection Sociale a convié les personnes à la santé vulnérable, et qui ont reçu la 3e dose du vaccin anti-covid depuis plus de 6 mois, à se faire inoculer une 4e dose. Lors de son passage mardi à la Chambre des Conseillers, Khalid Aït Taleb a exclu un retour aux mesures restrictives, le monde entier s’en étant libéré. Il était cependant visiblement irrité par le « laxisme » des parlementaires qui lui demandaient des explications sur la remontée du nombre de contaminations. «Le relâchement vis-à-vis des mesures de prévention règne, preuve en est qu’aucun de vous ne porte un masque», leur a-t-il asséné.

 

Al Massae : Entrée en force de Badraoui aux commandes du Raja. Le Raja de Casablanca tient aujourd’hui son assemblée générale élective. Aziz El Badraoui, unique candidat en course pour succéder à Anis Mahfoud, s’est réuni avec les joueurs et leur a promis une prime alléchante en cas de victoire contre le Wydad dans le derby qui se jouera ce jeudi également. Depuis l’annonce de sa candidature, Badraoui rassure en jouant la carte financière et promet que le club va générer les revenus «adéquats à sa réputation» et qu’il ne baissera pas les bras dans les deux compétitions dont il a des chances de remporter les titres cette saison, à savoir la Botola Pro D1 et la Coupe du Trône.

 

Assahraa Al Maghribia : Prix des carburants : pas de répit à l’horizon. Le litre du gasoil à 20 DH, c’est plus probable qu’on ne le pensait. Mercredi, son prix s’approchait des 16 DH à la pompe, contre 18 DH pour l’essence. C’est la troisième hausse significative des prix de ces deux carburants depuis le début du mois. Un responsable syndical indique au journal que plusieurs transporteurs routiers ont jeté l’éponge et que le retour à la grève est envisageable. Dans son exposé récent devant la commission parlementaire des infrastructures, la ministre de la Transition énergétique, Leila Benali, avait indiqué que le prix du litre de gasoil pouvait dépasser les 20 DH si celui du baril de brut atteignait les 200 dollars…

 

Bayane Al Yaoum : Recul de 11,5% du PIB arabe en 2021. L’activité économique dans les pays du monde arabe a souffert d’une baisse prononcée en 2021, à cause notamment des répercussions de la pandémie. Le PIB global de la zone a baissé de 11,5%, selon un rapport conjoint du Fonds monétaire arabe et de la Ligue des Etats Arabes. Ceci reflète une perte de 221 milliards de dollars, conséquence d’une baisse de revenus dans tous les secteurs, à leur tête les rentrées pétrolières (-31,8%). Le taux d’autosuffisance en produits alimentaires de base a lui aussi accusé des revers variant entre 37% et 51% selon les pays.

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