La presse arabophone (hebdos) du 6 mars 2021

Al Ayam : M’hamed Boucetta raconte sa vie avec les trois rois. L’hebdomadaire est revenu sur le parcours de M’hamed Boucetta, figure emblématique du parti de l’Istiqlal. Al Ayam retrace sur 5 pages, plusieurs étapes de la vie d’un homme politique connu pour son franc-parler, son militantisme et son honnêteté intellectuelle. Le journal, qui reprend les mémoires d’un livre détaillant les mémoires de Boucetta, raconte la relation que l’opposant entretenait avec Allal El Fassi, fondateur de l’Istiqlal, et comment ce parti a connu son déclin puis les dessous de la création de l’Union nationale des forces populaires (UNFP). Il rappelle également plusieurs anecdotes, comme lorsque Boucetta a décliné la demande de l’ancien monarque Hassan II, d’occuper le poste de premier ministre en 1993, les raisons de son opposition à la nomination de Driss Basri à la tête du ministère de l’Intérieur et pourquoi il a accepté les sollicitations de Mohammed VI pour mener le chantier de la réforme du Code de la famille.

Al Ousboue Assahafi : Les dangereuses raisons derrière la crise diplomatique entre le Maroc et l’Allemagne. Le dernier acte de provocation -hisser un drapeau du Polisario sur un bâtiment officiel de l’Allemagne – n’est qu’une suite d’une politique entamée par ce pays à l’encontre des intérêts du Maroc. Depuis quelques années, l’Allemagne a adopté une politique d’ingérence dans les affaires internes du Royaume, faisant fi des avertissements du Maroc. Son soutien au Polisario et aux manifestations au Rif et dans d’autres régions du pays n’est plus à prouver.  

Al Anbaa Al Maghribiya : Des enfants recrutés par le polisario et l’armée algérienne. Dans une lettre adressée à António Guterres, Secrétaire général de l’ONU, Omar Hilale, représentant permanent du Maroc aux Nations Unies, a révélé comment le Polisario recrute des enfants à des fins militaires, avec l’implication directe de l’Algérie. Preuves à l’appui, Hilale a révélé que des entraînements d’enfants dans des camps militaires ont lieu au nord de l’Algérie. Ils font partie du programme de service militaire obligatoire imposé par le Polisario. Sur les photos et vidéos transmises par Hilal à Guterres, on aperçoit des enfants de 12 à 13 ans, voire même moins, subir des sur les terres algériennes.

Al Watan Al An : Le chantage politique des démissionnaires du PJD. Le Parti de la justice et du développement (PJD) revient à ses tactiques désuètes. Les ténors du parti ont brandi la menace d’une démission des instances du parti ou du gouvernement. D’autres l’ont même fait, et certains sont revenus sur leur décision. Ce n’est pas la première fois que des ministres du PJD menacent de démissionner mais restent toujours aux commandes, insultant ainsi l’intelligence des Marocains. Le parti islamiste qui brille par ses résultats décevants à la tête du pays et des grandes villes, tente, à travers ces polémiques internes, de détourner l’opinion publique les vrais problèmes de mauvaise gouvernance, de dilapidation de deniers publics, d’incompétence et de corruption.

Al Mountakhab : Un mercato wydadi réussi. Le mercato du Wydad Athletic Club (WAC) de la saison précédente a été une déception. On se rappelle que les 12 recrues du Wydad n’ont pas été à la hauteur, la plupart ayant d’ailleurs quitté le club. Pour cette saison, le mercato s’est révélé une véritable réussite. Ayoub El Kaabi est sans conteste le meilleur choix du WAC, sans oublier Mohamed Ounajem, Muaid Ellafi venu de l’USM Alger, ainsi que Amine Aboulfath, Yahya Atiyatallah ou encore Mohamed Rahim et Sofiane El Moudden, l’ex-milieu de l’Ittihad de Tanger. La seule exception reste Ayoub Skouma, l’ex- milieu de terrain du FUS de Rabat.

Al Michaal : Ces femmes marocaines qui se sont démarquées en période Covid-19. La femme marocaine a été à l’honneur cette semaine dans l’hebdomadaire Al Michaal dans un dossier de 8 pages comprenant plusieurs portraits de femmes marocaines et interviews. Le journal a choisi de mettre en valeur les femmes qui se sont démarquées durant la période Covid-19 dans tous les secteurs, notamment la santé, la politique, l’économie et la diplomatie. Le leadership féminin a été confirmé en cette période sensible et cruciale pour le Maroc. Elles ont été au front et ont géré leurs missions avec brio.