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La presse arabophone du 2 mars 2021

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Catégorie Société , La presse arabophone
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De la cocaïne à Derb Ghallef | Les généraux algériens veulent en finir avec le Hirak | État d’alerte à El Jadida après la disparition d’une dose du vaccin | Nouveau défi : un million de vaccinés par jour | Les magistrats de Jettou débarquent à Essaouira | Les agents d’assurances, victimes de l’avidité des compagnies d’assurances

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Al Masae : De la cocaïne à Derb Ghallef. La Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) a procédé à l’arrestation de plusieurs commerçants au marché Derb Ghallef à Casablanca, pour leur implication dans un trafic de drogues. Les sources d’Al Massae confient que ces personnes font partie des plus gros commerçants de ce marché. Spécialisés dans la vente de téléphones portables, ils étaient des membres notoires d’un grand réseau de trafiquants de cocaïne, ayant des ramifications à l’étranger. Les personnes arrêtées dans cette affaire ont déjà été inculpées pour des affaires de contrebande par le passé.



 



Assabah : Les généraux algériens veulent en finir avec le Hirak. Rien ne va plus en Algérie. Après la condamnation du blogueur Ameur Guerrache à 7 ans de prison, les Algériens ont été plus nombreux à descendre dans la rue ce dimanche 28 février 2021. À Ouargla, la situation a dégénéré suite à l’utilisation d’une violence inouïe par les forces de l’ordre, tirant à balles réelles sur les manifestants. Des centaines d’entre eux ont été arrêtés par les policiers et les associations des droits de l’Homme ont pu observer plusieurs cas de répression et de non-respect du droit de manifester. Les généraux algériens sont en train de dérailler et le pire est à craindre.




 



Assahraa Al Maghribiya : État d’alerte à El Jadida après la disparition d’une dose du vaccin. Le centre de vaccination d’Ouled Ghanem à El Jadida a été témoin, la nuit du samedi 27 février 2021, d’un vol d’une dose du vaccin contre la Covid-19. Un vol qui a été perpétré dans des conditions mystérieuses, provoquant un véritable état d’alerte dans le centre. Les forces de l’ordre ont effectué des perquisitions aux domiciles des infirmières en charge des vaccinations. Elles ont été entendues par la police et les perquisitions ne respectaient pas la procédure légale, se sont indignés plusieurs syndicats et associations du secteur de la santé. Ces derniers ont demandé au ministère de la Santé de définir les responsabilités dans le cadre de ces campagnes de vaccination, de mettre en place des caméras de surveillance, de renforcer la sécurité et de réduire la multiplicité des intervenants au cours de ces opérations de vaccination.



 



Al Ahdath Al Maghribiya : Nouveau défi : un million de vaccinés par jour. Le Maroc passe à la vitesse supérieure. Depuis dimanche 28 février 2021, le rythme des vaccinations s’est sensiblement accéléré, ayant enregistré plus de 500.000 vaccinés le vendredi 26 février. L’objectif tracé dorénavant est d’atteindre, dans les plus brefs délais, un million de vaccinés par jour afin d’arriver rapidement à une immunité collective. Le risque de propagation du Covid-19 est aujourd’hui plus important à cause de l’enregistrement de plusieurs cas de contamination au variant britannique. Le Maroc dispose des moyens pour atteindre cet objectif, il faudra juste qu’il reçoive les lots de vaccins à temps. D’ailleurs, d’ici la fin de semaine, le pays devrait recevoir 4 millions de doses du vaccin d’AstraZeneca.




 



Al Akhbar : Les magistrats de Jettou débarquent à Essaouira. Le Conseil provincial d’Essaouira fait l’objet de soupçons de fraude et de détournements de deniers publics, après l’acquisition de plusieurs lots de matériels destinés à la gestion de la crise sanitaire en 2020 par le Conseil. Le matériel a servi notamment à la désinfection et à la stérilisation de plusieurs endroits situés à Essaouira et dans les communes avoisinantes. La Cour des comptes aurait découvert, fin de semaine dernière, de flagrants écarts de prix entre les montants réels d’acquisitions et ceux facturés par le Conseil.



 



Al Alam : Les agents d’assurances, victimes de l’avidité des compagnies d’assurances. La crise du Covid-19 a épargné les compagnies d’assurance qui ont engrangé des revenus de plus de 45 milliards de dirhams en 2020. Plus de 80% de ce montant a été réalisé grâce aux courtiers et agents d’assurance. Des intermédiaires qui sont considérés comme le maillon faible de ce secteur. Le hic se situe au niveau des commissions marginales qu’ils perçoivent de la part des grandes compagnies d’assurance. Les courtiers demandent au gouvernement de prendre les choses en main et de remettre de l’ordre dans ce secteur. Ils demandent une révision et une meilleure régulation de la relation qui les lient aux compagnies d’assurances, une augmentation des commissions, ainsi qu’une exonération de la taxe sur la valeur ajoutée.


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