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La presse arabophone du 23 octobre 2020

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Catégorie Société , La presse arabophone
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Un camion chargé d’explosifs mobilise l’armée | Bakkali : les journalistes sont sur écoute | Amekraz fait fi des orientations royales | Hautes fonctions : Faible représentativité des femmes | Tensions au PSU | Tétouan : dysfonctionnements dans le centre d’addictologie

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ASSABAH : Un camion chargé d’explosifs mobilise l’armée. Des éléments des services techniques de l’armée se sont déplacés, mercredi 21 octobre, sur le site d’une carrière abandonnée à Benslimane. Ils ont été avertis par les autorités locales de l’interception d’un camion portant une charge d’explosifs. Les habitants d’un douar à proximité de la carrière ont empêché le camion de poursuivre son trajet, doutant des intentions de son conducteur. Il s’agirait d’une tentative de réexploitation du site, fermé depuis plusieurs années après un accident mortel.



Bakkali : les journalistes sont sur écoute. Dans une interview filmée, le président du Syndicat national de la presse marocaine et membre du Conseil national de la presse, Abdellah El Bakkali, a déclaré que «les téléphones des journalistes et leurs conversations sont surveillés par les autorités». Il a expliqué ces propos au journal en disant que ces opérations de surveillance sont «normales» et se déroulent dans le cadre de la loi, et ne concerne pas que les appels mais aussi plus de 100 millions de comptes sur Facebook. Les journalistes ne sont pas les seuls sur écoute mais aussi les politiciens, les syndicalistes et autres acteurs de la vie publique, a avancé El Bakkali.



 



AL-AHDATH : Amekraz fait fi des orientations royales. Les orientations contenues dans le discours du Roi à l’ouverture de la nouvelle session parlementaire n’auraient pas trouvé écho chez certains ministres. Le Roi avait convié le gouvernement à effectuer des changements dans la manière de gérer les nominations à de hautes fonctions. Cependant, le ministre du Travail, Mohammed Amekraz, a annoncé deux concours pour les postes de directeur central des directions de l’Emploi et de la Protection sociale. Dans ces concours, la condition que le candidat ait occupé précédemment le poste de directeur de département n’a pas été posée. Ces «exigences» taillées sur mesure sont celles qui ont poussé le Roi à formuler ses orientations pour éviter les nominations « clientélistes ».



 



AL-AHDATH : Hautes fonctions : Faible représentativité des femmes. Le taux de nomination des femmes à de hautes fonctions a grandement régressé en 2020 par rapport aux années précédentes. Sur 1160 postes de responsabilité dans le secteur publique, quelques 137 sont pourvus par des compétences féminines, soit 11,8%. Le premier semestre de 2020 a connu la nomination de 6 femmes seulement pour 27 postes. On est loin de réaliser la parité souhaitée et visée par la constitution de 2011, commente le journal.



 



AL-MASSAE : Tensions au PSU. Un état de tension extrême règne dans les rangs du Parti socialiste unifié (PSU) suite à la campagne d’exclusion de militants sous la bénédiction de la secrétaire générale Nabila Mounib. Récemment, deux figures du parti à Fès ont été poussées vers la sortie sans respect des procédures internes. Une autre, membre du Conseil national du PSU, a vu son adhésion gelée. Selon des sources internes, plusieurs membres payent le prix de leurs points de vue exprimés quant à la gestion du parti, alors que Mounib ne semble pas consciente que la liberté d’expression doit être garantie, surtout dans une formation politique qui se proclame de gauche.



 



Tétouan : dysfonctionnements dans le centre d’addictologie. La liste d’attente contenant les noms de plus de 2000 personnes, souffrant de dépendance à une ou plusieurs drogues, a mystérieusement disparu du centre d’addictologie de Tétouan, et l’hygiène du centre inauguré par le Roi en 2011 est à déplorer, et la gestion des ressources humaines est critiquée par des acteurs de la société civile. De plus, cités dans un récent rapport de l’Observatoire du Nord pour les Droits de l’Homme, des jeunes admis au centre ont livrés des témoignages poignants, faisant part du non-respect du protocole thérapeutique. Une commission d’inspection du ministère de la santé a débarqué au centre la semaine passée pour établir un rapport sur ces nombreux dysfonctionnements.



 


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