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La presse arabophone du 8 août 2020
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La tenue des élections 2021 menacée | Zoom sur la zone franche de Fnideq | TGR : Les primes Covid-19 fâchent | L’enseignement privé sur le radar du Conseil de la concurrence | Tensions à la gare Rabat-Agdal | Incarcération difficile pour le fils de Ziane
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ASSABAH : La tenue des élections 2021 menacée. La sphère politique est divisée autour du déroulement des prochaines élections selon le calendrier prévu. Alors que certains responsables partisans appellent au maintien de l’agenda électoral, d’autres estiment judicieux de reporter ces échéances si la pandémie poursuit son expansion. Selon les sources du quotidien, si la situation épidémiologique continue de se détériorer jusqu’à la fin de l’année, la tenue des élections sera reportée. Le coût de l’opération électorale est estimé à 3 milliards de dirhams, une manne financière utile ailleurs en ces temps de crise, estime le journal.
AL-AKHBAR: Zoom sur la zone franche de Fnideq. Prévue comme une alternative viable contre la contrebande qui sévit dans le Nord, la zone d’activité économique sera bientôt fin prête. Les travaux de la première tranche, étalée sur une dizaine d’hectares, seront complétés en 2021. L’aménagement de cette zone vise à freiner les activités de contrebande et de blanchiment d’argent issu du trafic de drogue en créant un pôle dédié au commerce et aux industries légères. Mais au lieu d’accompagner le projet, certains élus et politiciens essayent de se l’approprier à des fins électorales, relève le journal.
AL-MASSAE: TGR : Les primes Covid-19 fâchent. La Trésorerie générale (TGR) aurait servi une prime spéciale Covid-19 à certains de ses fonctionnaires et responsables pour leurs efforts dans le cadre de la lutte contre la pandémie. Cette indemnité fâche cependant le syndicat national des finances. Ce dernier a appelé le ministre de l’Economie à ouvrir une enquête autour de cette initiative illégitime, car contraire à l’accord du 13 janvier relatif au système des primes et indemnités accordées par le ministère. Les sources syndicales citées par le journal crient au non-respect du principe d’équité entre l’ensemble du personnel.
L’enseignement privé sur le radar du Conseil de la Concurrence. Le Conseil de la Concurrence s’est saisi du dossier épineux que constitue le bras de fer entre les parents d’élèves et les établissements d’enseignement privé. L’instance a tenu, le 6 août, une séance d’écoute de plus de 3 heures où il a été question de noter les arguments des parties prenantes dans ce dossier. Dans une déclaration au journal, le coordonnateur de l’union des parents et tuteurs d’élèves, Mohamed El Nouhaili, participant à cette séance, à appeler l’État à assumer son rôle de gardien et de garant de l’intérêt supérieur de l’enfant, car certaines écoles privées ont fait preuve d’un «comportement incompréhensible et irresponsable» en faisant chanter les parents.
AKHBAR-AL-YOUM: Tensions à la Gare Rabat Agdal. La Gare ferroviaire de Rabat Agdal vit sur le rythme de tensions qui menacent de virer vers des protestations, rapporte le quotidien. En cause, la crise sévère que vivent les enseignes qu’abrite cette infrastructure. Les propriétaires de restaurants et de cafés lotis au premier étage de la nouvelle gare n’ont pas été autorisés à reprendre leur service après le déconfinement. Ils menacent de résilier les contrats qui les lient à l’ONCF, surtout que ce dernier a refusé de baisser le prix des loyers durant les trois premiers mois de la crise. Ceci nuira à l’image de la nouvelle gare, considérée comme un chantier royal inauguré par le Souverain en novembre 2018.
Incarcération difficile pour le fils de Ziane. Le « procès des bavettes », où sont poursuivis les deux fils du bâtonnier et ancien ministre des Droits de l’Homme, Mohamed Ziane, l’avocat Aziz Nouidi et 10 autres personnes, a été reporté à septembre prochain, rapportent les sources du quotidien. Ceci intervient malgré l’adhésion des accusés aux dispositions de la « justice à distance ». Selon son avocate, Nasser Ziane, poursuivi en état d’arrestation avec d’autres accusés dans ce dossier, a été incarcéré injustement malgré toutes les garanties fournies. De plus, la durée de son emprisonnement a dépassé les 30 jours, ce qui est contradictoire avec les dispositions de l’article 176 du Code pénal. Le concerné n’a même pas eu droit à la visite de sa famille, ni à recevoir leur aide, car il porte toujours les mêmes habits avec lesquels il a été arrêté.