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La presse arabophone du 22 avril 2020

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Catégorie Société , La presse arabophone
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Recours proche aux injections de plasma | Le Raja Casablanca se serre la ceinture après une lourde amende | Des erreurs «fatales» amplifient la pandémie | Appel à l’activation de la couverture des conséquences des catastrophes naturelles | Une parlementaire fait parler d’elle | Tanger : Les autorités suspendent l’activité d’usines de textile

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AKHBAR-AL-YOUM : Recours proche aux injections de plasma issu de personnes guéries ? Contre la pandémie, les injections au plasma de patients rétablis du Covid-19 sont un remède en cours d’étude dans plusieurs pays. Le Maroc dispose depuis un moment déjà de cette « technique » dans les centres de transfusion sanguine, indique une source du quotidien. Cependant, étant toujours sujette à des tests, cette méthode ne peut être adoptée par le Maroc au moment où la chloroquine aurait prouvé son efficacité. Aussi, les injections au plasma ne sont pas « simples et sécurisées », compte tenu qu’il faut nettoyer ce liquide de déchets et de virus qui peuvent causer d’autres infections.



 



Le Raja Casablanca se serre la ceinture après une lourde amende. Condamné par la FIFA à verser une amende de 400000 dollars au club émirati Bani Yas, le Raja Casablanca s’est résigné à transférer ce montant en un seul versement. Un retard de paiement aurait valu aux verts un retrait de points au championnat local. L’épisode remonte à l’époque où Mohammed Boudrika était président. Ce dernier avait signé un contrat prêtant le défenseur Ismail Belamaalam à Bani Yas, qui n’aura finalement jamais mis les pieds aux Émirats arabes unis. Le Raja a dû requérir auprès de la FIFA le report de l’acquittement des autres amendes pendantes, et se dirige vers la baisse des salaires de ses employés et joueurs.



 



 



ASSABAH : Des erreurs « fatales » amplifient la pandémie. Médecins et infirmiers de l’hôpital Mohammed V de Casablanca attirent l’attention sur des erreurs jugées « fatales » dans le protocole spécifique à l’accueil des malades du Covid-19. Des malades ont surpris le corps de santé en circulant librement dans les différents services de l’hôpital, dont les urgences. Apeurés, ils cherchent un interlocuteur, après avoir reçu des appels téléphoniques confirmant leur positivité au virus et les invitant à rejoindre l’hôpital. En plus de côtoyer leurs familles pendant 24 heures entre le prélèvement et l’annonce du résultat, ces cas sont arrivés à l’hôpital dans des moyens de transports publics et sillonnaient l’infrastructure faute de prise en charge immédiate, ce qui présage l’apparition de nouveaux foyers, indique le journal.



 



AL-MASSAE : Appel à l’activation de la couverture des conséquences des catastrophes naturelles. L’organisation de la Jeunesse Istiqlalienne a interpellé le chef du gouvernement autour de l’activation du système de couverture des conséquences des catastrophes naturelles, régi par la loi 110.14, au profit des victimes du Covid-19. Le virus a abouti au décès de citoyens, transformant leurs familles en victimes de cette pandémie à laquelle s’appliquent tous les critères d’un événement catastrophique, comme cité dans l’article 3 de la loi précitée. La déclaration d’un événement catastrophique devant être faite par le chef de gouvernement, l’Organisation a sollicité de ce dernier d’activer les dispositions de la loi pour que les victimes en bénéficient au plus vite.



 



AL-AKHBAR : Une parlementaire fait parler d’elle. Une membre du Parti de la Justice et du Développement (PJD), députée au Parlement marocain mais résidente en Espagne, a doublement créé la polémique. Elle a appelé les marocains d’Espagne à cotiser dans une caisse d’assurances qu’elle dirige. Cette caisse, dit-elle, couvre les frais funéraires de ses assurés, alors qu’en Espagne, l’inhumation est du ressort des municipalités, et les ambassades marocaines se chargent des frais d’enterrement des MRE dans des cimetières islamiques. De plus, la députée avait publié en novembre dernier une photo et une citation d’Adolf Hitler sur les réseaux sociaux, ce qui lui avait valu une plainte déposée par trois associations.



 



Tanger : Les autorités suspendent l’activité d’usines de textile. De sources professionnelles, le quotidien rapporte que des usines de textile tangéroises ont reçu l’ordre de fermer incessamment. Après l’enregistrement des premiers cas de contamination dans une unité de textile, une commission d’enquête de la Wilaya de la région a fait le tour des usines similaires. Elle a constaté le non-respect des mesures d’hygiène et de distanciation entre ouvriers dans une majorité d’unités. La contamination de 8 personnes dans une usine employant 1500 ouvriers a motivé le Wali de la région d’ordonner aux industriels de suspendre leur activité sous peine de sanctions lourdes.



 


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