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La presse arabophone du 22 février 2022

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Catégorie Société , La presse arabophone
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Manifestations contre la hausse des prix : c’est parti pour de bon | Coup d’envoi jeudi du dialogue social | L’adoption de la « surveillance électronique » froidement accueillie par certains avocats | Levée des mesures restrictives : un calendrier s’impose | Le SNP en visite de solidarité au siège d’Al Ahdath | Benkirane, mauvais donneur de leçons

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Al Massae : Manifestations contre la hausse des prix : c’est parti pour de bon. C’est la première sortie de cette ampleur des marocains contre les hausses successives des prix des différents produits de base. À l’appel du Front social marocain et en commémoration du 11e anniversaire du mouvement social du 20 février, les rues de plusieurs villes ont été investies dimanche par les manifestants. À Casablanca, Agadir, Fès, Marrakech, Tanger, Kénitra ou encore Safi, les foules scandaient des slogans appelant à protéger le pouvoir d’achat.



 



Assabah : Coup d’envoi jeudi du dialogue social. Le Chef du gouvernement Aziz Akhannouch a invité les centrales syndicales et la CGEM au premier round du dialogue social prévu ce jeudi 24 février à Rabat. Lors de son passage au «Forum parlementaire sur la justice sociale», Akhannouch a estimé que le dialogue social est «la seule issue pour enrayer tous les problèmes socio-économiques», ces derniers s’étant aggravés avec la pandémie et la sécheresse. Il a aussi signifié que l’exécutif a le « courage » d’ouvrir des dossiers épineux comme la réforme des caisses de retraites «quel qu’en soit le coût politique».



 




Assahra Al Maghribia : L’adoption de la « surveillance électronique » froidement accueillie par certains avocats. Le projet de Code de procédure pénale préparé par le ministère de la justice prévoit l’introduction de la surveillance électronique dans l’arsenal juridique. Cette mesure qui vise à alléger l’encombrement au niveau des centres de garde à vue a été pourtant froidement accueillie par certains avocats. Mohamed Chamsi, avocat au barreau de Casablanca, estime que les conditions ne sont pas réunies pour adopter cette procédure : hausse des statistiques du crime en nombre et en dangerosité, l’exigence de mise à niveau des infrastructures et la faiblesse des effectifs de police et de gendarmerie…



 



Al Ahdath Al Maghribia : Levée des mesures restrictives : un calendrier s’impose. Pr Azzedine Ibrahimi, membre du comité scientifique et technique de lutte contre la pandémie, estime que les indicateurs épidémiques au Maroc sont similaires à ceux des pays qui viennent de mettre au point un calendrier pour la levée progressive des mesures restrictives liées au Covid-19. Il est temps que le Maroc fasse de même, estime le professeur, surtout à l’approche du Ramadan (pour permettre la tenue des prières dans les mosquées), vu que les conditions actuelles, dont le faible taux d’occupation des lits de réanimation, le permettent.



 




Bayane Al Yaoum : Le SNP en visite de solidarité au siège d’Al Ahdath. Des membres du Syndicat national de la presse (SNP) et de bureaux syndicaux de plusieurs institutions médiatiques se sont rendus lundi au siège du quotidien Al Ahdath Al Maghribia. Ils ont tenu à exprimer leur solidarité face au discours qualifié de «haineux et incitatif au meurtre» tenu récemment par le SG du PJD, Abdelilah Benkirane, à l’encontre de la publication. Le SNP a aussi émis un communiqué à ce sujet. Il a averti de la recrudescence des attaques ciblées contre les journalistes par certains politiciens et appelle ces derniers à cesser ces comportements « répréhensibles ».



 



Al Akhbar : Benkirane, mauvais donneur de leçons. Tirer sur tout ce qui bouge ne fait plus les affaires de Benkirane. Au moment où le SG du PJD se permettait d’exiger de l’État la tenue d’élections anticipées « d’ici une année », la dernière séance ordinaire du Conseil national du parti connaissait un taux d’absentéisme inédit. Quelque 30% des membres du parlement du PJD boycottent les travaux du Conseil à cause de son « illégalité ». Benkirane refuse la tenue d’un Congrès national pour renouveler les instances internes à travers le vote, mais se permet tout de même de donner des leçons à l’État en la matière…



 


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