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La presse arabophone (hebdos) du 26 juin 2021

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Catégorie Société , La presse arabophone
hebdos arabophones

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Nabila Mounib, la grande déception | Qui sera le prochain chef du gouvernement | La visite du «Hamas» provoque une grave crise au PJD | Vahid Halilhodzic a fait mieux que Hervé Renard | Le roi sauve le tourisme de la faillite | Les partis politiques doivent se réinventer |

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Al Watane Al Ane : Nabila Mounib, la grande déception. Quand Nabila Mounib a été élue secrétaire générale du Parti socialiste unifié (PSU), la gauche marocaine et plusieurs observateurs se sont félicités d’un tournant majeure de la scène politique marocaine. Nabila Mounib a été la première femme de l’histoire de la gauche marocaine à prendre les rênes de ce parti et la première femme secrétaire générale d’un parti politique. Elle donnait l’image d’une femme moderne, intellectuelle, une professeure universitaire charismatique et droite dans ses bottes. Neuf ans plus tard, Nabila Mounib s’est avérée une grande déception. Que ce soit au niveau personnel, militant ou politique, elle a enchaîné les échecs et les polémiques. Elle a bloqué le projet de l’unification de la gauche marocaine pour rester seule au pouvoir, elle défendait ses propres intérêts et gérait le parti comme sa propre entreprise. Elle a provoqué plusieurs querelles et conflits avec des membres du parti et ses attaques personnelles contre Omar Balafrej ont été fustigées par les grandes figures du parti. Ces derniers ont fini par la désavouer l’année dernière, lorsque Nabila Mounib a déclaré que la Covid-19 est un complot orchestré par les puissances de ce monde pour établir un nouvel ordre mondial. Elle a été tournée en dérision et a traité d’ignorants tous ceux qui la contredisaient. Au sein du parti, Nabila Mounib est très peu convaincante et ne se soucie guère des avis des autres membres, sans parler des réunions du parti où Mounib s’adonne à un langage vulgaire, à des attaques personnelles et lance des idées farfelues et irréalistes.



 



Al Ayam : Qui sera le prochain Chef du gouvernement ? Pour son dossier de la semaine, l’hebdomadaire a joué au jeu des prévisions et des pronostics. Il a concocté une liste d’une dizaine de personnalités politiques susceptibles de piloter le prochain gouvernement. Celui-ci sera dirigé, selon les scénarios les plus plausibles, par un de ces quatre partis politiques : Le Rassemblement national des indépendants (RNI), le Parti authenticité et modernité (PAM), le parti de l’Istiqlal et le Parti de la justice et du développement (PJD). L’hebdomadaire rappelle, par ailleurs, que l’article 47 de la constitution de 2011 permet au roi de désigner un Chef du gouvernement du parti qui arrive premier lors des élections, et non exclusivement le secrétaire général de ce parti comme cela fut le cas depuis toujours. La liste d’Al Ayam comprend Aziz Akhannouch, Mohamed Benchaâboun, Moulay Hafid Elalamy, Saad Dine El Otmani, Mustapha Ramid, Nizar Baraka, Abdellatif Ouahbi, Adil Douiri, Karim Ghellab et contre toute attente, Mustapha Bakkoury.



 




Al Ousboue Assahafi : La visite du «Hamas» provoque une grave crise au PJD. La dernière visite d’Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique du mouvement Hamas, au Maroc, a été une réussite. Le Maroc confirme par cette visite son soutien indéfectible à la cause palestinienne malgré les différentes voix qui se sont élevées lors du rétablissement des relations diplomatiques avec Israël. Le royaume pourrait même jouer un rôle majeur dans le processus de paix entre la Palestine et Israël. Cependant, cette visite du «Hamas» a confirmé la grande fissure au sein du Parti de la justice et du développement (PJD). Alors qu’Ismaïl Haniyeh devait visiter Abdelilah Benkirane chez lui, le PJD a décidé à la dernière minute d’annuler cette visite. Abdelilah Benkirane a été hors de lui lorsqu’il a su que les organisateurs l’ont remplacé par Mustapha Ramid pour cette visite. Après cela, Benkirane a eu l’intime conviction qu’il a été lâché par ses anciens frères d’armes.



 



Al Mountakhab : Vahid Halilhodzic a fait mieux que Hervé Renard. Malgré toutes les critiques que le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, pourrait essuyer, il n’en demeure pas moins que ses résultats sont satisfaisants et qu’il a fait mieux que son prédécesseur, Hervé Renard. Al Mountakhab a comparé les résultats et le bilan des 14 premiers matchs des deux sélectionneurs. Halilhodzic a gagné 8 matchs et n’en a perdu qu’un seul, alors que Renard en avait perdu 3 et gagné sept rencontres. Concernant le classement FIFA, Halilhodzic a réalisé un exploit. Le Maroc est classé 32e mondial, un rang qui n’a pas été réalisé depuis 2005, lorsque le sélectionneur national Badou Zaki avait permis au Maroc de se hisser au 30e rang mondial.



 




Al Michaal : Le roi sauve le tourisme de la faillite. Al Michaal qualifie l’initiative du roi Mohammed VI au profit des Marocains résidant à l’étranger (MRE), notamment en ordonnant la réduction des tarifs de transport aérien et maritime, de « coup de maître », puisqu’elle permettra de sauver un secteur stratégique pour l’économie du pays de la faillite. Le retour massif des MRE et des touristes étrangers au Maroc créera à un véritable dynamisme pour un secteur qui emploie plus de 500.000 personnes et contribue à hauteur de 7% du produit intérieur brut du pays. Dans cet élan de sollicitude royale, les opérateurs touristiques, en particulier les hôteliers, ont initié plusieurs mesures à même de permettre aux MRE de passer de bonnes vacances au bercail. Les hôtels proposent ainsi des promotions de 30% pour les hébergements.



 



Al Anbaa Al Maghribiya : Les partis politiques doivent se réinventer. Le Parti de la justice et du développement (PJD) ne marquera pas les prochaines élections. Il obtiendra, dans les meilleurs scénarios, 80 à 85 sièges au Parlement, prévoit le politologue Musthapha Sehimi. Le PJD devra composer avec d’autres partis politiques comme le Rassemblement national des indépendants, le Parti authenticité et modernité et le parti de l’Istiqlal. Selon Sehimi, le PJD ne dispose pas d’arguments électoraux qui lui permettraient de gagner les prochaines élections, vu que ses résultats lors des deux précédentes législatures ont été décevants. Les autres partis politiques ne sont pas mieux lotis. Ils traversent des crises internes et font souvent l’objet de critiques de la part des citoyens. Cette perte de confiance dans les partis politiques va se traduire par un taux de participation faible. Sehimi appelle les partis à entamer une refonte de leurs structures et organisations, en injectant du sang neuf et de nouvelles compétences.


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