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La presse arabophone du 9 juin 2021
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L’exclusion de l’opération Marhaba fait mal à l’Espagne | Des MRE lésés à cause de l’exclusion des ports espagnols | Opération séduction d’El Otmani | Le Maroc a besoin d’un gouvernement fort | Un rapport accablant sur le système de santé | Un réseau de financement du terrorisme mis hors d’état de nuire
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Al Ahdath Al Maghribiya : L’exclusion de l’opération Marhaba fait mal à l’Espagne. Des centrales syndicales espagnoles ont demandé au Maroc de revoir sa décision consistant à exclure les ports espagnols de l’opération Marhaba 2021. Ils ont également appelé l’Union européenne (UE) à servir de médiateur pour convaincre le Maroc d’abandonner cette décision. Les centrales syndicales ont alerté le gouvernement espagnol sur une prochaine crise sociale et économique qui va s’abattre sur plusieurs secteurs et régions dépendantes de cette opération d’envergure et qui concerne près de 3 millions de Marocains. Ces secteurs sont notamment les stations-services au bord des autoroutes, les hôtels, cafés et restaurants, le transport maritime, les ports, sans oublier les redevances perçues par les ports qui se chiffrent à des millions d’euros.
Al Alam : Des MRE lésés à cause de l’exclusion des ports espagnols. L’exclusion des ports espagnols de l’opération Marhaba 2021 est une décision souveraine, mais elle n’est pas sans conséquences sur les Marocains établis en Europe, particulièrement en Espagne. Pour se rendre au Maroc par voie maritime, ils seront obligés de se déplacer jusqu’à Sète en France ou à Genova en Italie, et au prix fort. Le gouvernement est appelé à les soutenir en louant des ferrys et en proposant des voyages à des prix abordables. Il pourrait également négocier avec les autorités du port de Gibraltar afin de lancer des lignes directes avec le port de Tanger Med.
Al Akhbar : Opération séduction d’El Otmani. Le Chef du gouvernement, Saâd Dine El Otmani, présentera un bilan de son mandat à la tête du gouvernement. Il a contacté Habib El Malki et Hakim Benchamach, respectivement présidents de la chambre des représentants et celle des conseillers, afin d’organiser une séance au parlement le 6 juillet prochain consacrée à la présentation des principales réalisations du gouvernement. Selon les sources d’Al Akhbar, il s’agit d’une opération de communication d’El Otmani, Secrétaire général du Parti de la justice et du développement (PJD), à l’approche des élections.
Bayane Al Yaoume : Le Maroc a besoin d’un gouvernement fort. Les partis de l’opposition appellent à une rupture avec les méthodes politiciennes actuelles afin de créer un nouveau pacte de confiance entre le citoyen et les partis politiques. C’est ce qu’ont déclaré Nabil Benabdellah, Abdellatif Ouahbi et Nizar Baraka, respectivement secrétaires généraux du Parti du progrès et du socialisme (PPS), du Parti authenticité et modernité (PAM) et du Parti de l’Istiqlal, lors d’une rencontre-débat sur le nouveau modèle de développement. Les trois chefs de partis estiment que le nouveau modèle de développement requiert la mobilisation de tous, ainsi qu’un gouvernement fort apte à mettre en œuvre les mesures proposées par le nouveau modèle de développement. Ils décrient, par ailleurs, le manque de cohérence et d’homogénéité qui caractérisent l’actuel gouvernement.
Al Massae : Un rapport accablant sur le système de santé. La commission parlementaire chargée de l’évaluation du système de santé vient de rendre son verdict. Dans son rapport, la commission rappelle les multiples dysfonctionnements du secteur, à savoir le manque de ressources humaines et financières, une gouvernance qui laisse à désirer et une injustice territoriale en matière d’accès aux soins. Le rapport fustige la cherté des médicaments au Maroc, par rapport aux prix pratiqués dans plusieurs pays comme le France et la Grande-Bretagne. La commission a également attiré l’attention sur l’absence de couverture sociale pour 16% des salariés marocains.
Assabah : Un réseau de financement du terrorisme mis hors d’état de nuire. Six extrémistes ont été interpellés, lundi 7 juin 2021, par la police judicaire, pour leur implication présumée dans la provocation d’accidents fictifs de la circulation afin d’escroquer des sociétés d’assurance. Les revenus issus de ces actes étaient utilisés pour financer des projets terroristes. L’arrestation de ces individus a été réalisée grâce aux informations fournies par la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST). Les mis en cause sont âgés de 23 à 39 ans.