Bonsoir,
Les enseignants, toujours en colère. Le mouvement de grève des éducateurs reprend de plus belle, signant la fin d’une accalmie quasi artificielle. Il est de fait clair que les discussions entre le gouvernement et les représentants des enseignants n’ont abouti qu’à un nouvel échec. D’autant plus que ces derniers revendiquent la levée immédiate des mesures punitives des grévistes parmi eux. La Coordination nationale des enseignants annonce qu’elle va se tourner vers les instances des droits de l’Homme pour plus de soutien, et recourir à des conférences de presse pour faire valoir ses droits et faire entendre sa voix.
L’éducation nationale reste une priorité. Et malgré les troubles actuels, Aziz Akhannouch, chef du gouvernement, a parlé, lors de la séance plénière du 5 février 2024, des accords historiques, après des discussions intenses avec les acteurs syndicaux de l’éducation nationale. Des accords, établis, selon lui, depuis janvier 2022, qui promettent de révolutionner l’école publique et améliorer le statut des enseignants. Il ajoute que des investissements massifs sont prévus pour la formation et le développement des ressources humaines du secteur, ainsi que pour l’expansion de l’offre éducative et la modernisation de l’enseignement supérieur, surtout la recherche et l’innovation.
Le chômage se propage et n’épargne personne. La dernière note du Haut-Commissariat au Plan déplore une situation préoccupante de l’emploi. Avec une perte nette de 157.000 postes entre 2022 et 2023, principalement en milieu rural, le marché du travail montre des signes flagrants de contraction. Le taux de chômage national, en progression alarmante, est passé de 11,8% à 13%, touchant particulièrement les jeunes et les diplômés. Ce défi persistant remet en question la capacité même du pays à assurer une croissance économique inclusive et durable.
À demain ! N'oubliez pas de consulter notre vidéo récap de la journée.
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