Bonsoir,
Avant tout, l’équipe LeBrief souhaite adresser ses condoléances à la famille et aux proches de notre consœur Fatima Loukili. La figure emblématique de la presse, de la littérature et du cinéma, a tiré sa révérence ce matin même. Puisse-t-elle reposer en paix.
Finis Knorr, Omo, Omo Matic, Surf et Zed ! Ces marques emblématiques quittent, en juin prochain, le Maroc pour une fabrication sous d’autres cieux. Ce revirement dans la stratégie de production et de distribution d’Unilever, géant mondial de l’agro-industrie, est motivé par le concours de plusieurs facteurs. L’évolution des politiques tarifaires a, en effet, contribué à rendre l’importation plus compétitive que la production locale. Cette réalité économique, combinée à une certaine inertie dans l’adaptation aux dynamiques du marché local, a conduit l’industriel à réévaluer sa présence au Maroc. Les paris misent sur l’Égypte comme nouveau pays d’implantation. Le départ d’Unilever donne-t-il au Royaume du souci à se faire ? Khalid Benali, expert international en économie, nous éclaire.
Sur le plan économique, le Maroc attend avec impatience 2030, l’année où le Royaume co-organisera (enfin) la Coupe du monde. Car les avantages sont nombreux : du prestige sur la scène internationale, de l’attention touristique, mais surtout des retombées économiques et structurelles considérables. Valoris Securities, société de renom dans le secteur de l’analyse financière et du courtage au Maroc, estime les retombées financières à près de 1,2 milliard de dollars et le nombre d'emplois créés à près de 160.000. De plus, le pays, censé accueillir un tiers des 104 matchs du tournoi, pourrait bénéficier de chaque match. Ce sont des recettes entre 25 et 37,5 millions de dollars. En théorie, cet effet est attendu pour se traduire par une contribution positive au PIB marocain, estimée entre 0,6 % et 0,9 %. De quoi en réjouir plus d’un !
Au 15ᵉ jour du Ramadan, nos habitudes alimentaires ont bien changé et sont désormais bien établies. Si certains profitent de ce mois de jeûne pour entamer une meilleure alimentation, d’autres se laissent aller au rythme ramadanesque parfois «gavant». Quelle que soit la pratique, il est nécessaire de trouver un équilibre à même de freiner les petites brûlures d’estomac et autres gênes digestives. Plus que deux semaines, mais tâchons de finir le Ramadan en toute santé avec les conseils de Dr. Tayeb Hamdi.
À demain ! N'oubliez pas de consulter notre vidéo récap de la journée.
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