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Après le coup d'envoi de la rentrée de la formation professionnelle donné mardi par le ministre Sekkouri, c'est au tour de la directrice générale de l'Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail, Loubna Tricha, de marquer le début de la rentrée des stagiaires. Lors d'une conférence de presse organisée à cette occasion à la nouvelle Cité des métiers et des compétences de la région Rabat-Salé-Kénitra, Tricha a révélé que la demande de formation a considérablement augmenté à tous les niveaux. Ceci témoigne d'une attractivité croissante pour la formation professionnelle parmi les jeunes. Le taux de demande au niveau national a atteint les 435%, soit plus de quatre demandes pour chaque place disponible. Les établissements de formation dans le secteur de la santé ont enregistré la plus forte demande, avec jusqu'à 130 candidatures pour une seule place disponible. Dans d'autres instituts spécialisés en Digital & IA, Hôtellerie-Tourisme et Gestion & Commerce, les candidatures ont atteint 70 pour une place.
Selon le rapport d'exécution budgétaire et de cadrage macroéconomique triennal 2024-2026, le Projet de loi de finances (PLF) 2024 prévoit une croissance économique de 3,7% en 2024, suite à une croissance estimée à 3,4% en 2023. Et, de noter qu'à partir de 2025, les prévisions tablent sur une correction de la croissance autour de son niveau de ces dernières années. La stabilisation de la croissance observée à partir de 2022 devrait se poursuivre à l'horizon 2026, permettant ainsi à l'économie nationale de se rapprocher de sa tendance de long terme, précise le rapport publié par le ministère de l’Économie et des Finances (MEF). La croissance du Produit intérieur brut (PIB) serait d'environ 3,8% en moyenne annuelle entre 2024 et 2026. On est encore loin des 6,5% de croissance par an pour atteindre les objectifs du Nouveau modèle de développement (NMD).
Depuis plus d'une semaine, le Maroc est sous le choc suite au meurtre de deux vacanciers lors d'une excursion en mer près de la frontière maritime avec l'Algérie. Les victimes ont été abattues par les garde-côtes algériens. Bien que les détails de ce drame demeurent incomplets et incertains à ce stade, plusieurs experts juridiques ont vivement critiqué l'usage de la force par les militaires algériens, qualifiant cette action de "disproportionnée" et de "violation des règles d'engagement". Tandis que les familles des victimes pleurent leur perte, la famille de Abdelali Mchiouer attend toujours de pouvoir lui offrir des funérailles dignes, car le corps de la victime n'a pas encore été restitué.
À demain ! N'oubliez pas de consulter notre vidéo récap de la journée.
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