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L’enquête, menée par les Espagnols sur la tragédie de Melilia, a révélé que les réseaux de traite des êtres humains sont contrôlés depuis Maghnia, une ville de l’Ouest algérien.
À la tête de ces réseaux, un Malien de 35 ans. D’après les enquêteurs espagnols, c’est lui qui dirige les réseaux de l’émigration clandestine depuis Maghnia, à une dizaine de kilomètres des frontières marocaines.
Selon les propos rapportés par l’Agence espagnole de presse (EFE), le Malien, appelé « Boss », est à la tête des réseaux de trafic des êtres humains, qui organisent l’arrivée des migrants clandestins depuis le Soudan jusqu’à leur installation provisoire dans les montagnes proches de Nador, avant de lancer les assauts contre la clôture de Melilia.
La même source a également fait savoir que les migrants interrogés sont originaires du Soudan. Ils ont avoué avoir payé plus de 500 euros pour quitter leurs régions et arriver sur le territoire marocain.
L’enquête menée par des Espagnols confirme aussi les conclusions des services de la police judiciaire. Les migrants, qui ont pu franchir la clôture de Melilia, ont affirmé qu’à leur arrivée dans les montagnes environnante de Nador, ils ont commencé par s’installer et puis s’organiser, en attendant le feu vert pour mener l’assaut contre la clôture.
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