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Soudan : début des évacuations de ressortissants étrangers

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Les combats qui opposent l’armée soudanaise du général Al-Burhane et les Forces de réaction rapide du général Daglo surnommé « Hemetti » à Khartoum se poursuivent et entrent dans leur deuxième semaine.

Les évacuations de civils étrangers au Soudan ont débuté samedi, alors que la première grande opération a été annoncée par l’Arabie saoudite qui a rapatrié ses citoyens et des ressortissants d’autres pays, notamment du Koweït, du Qatar, des Émirats arabes unis, de l’Égypte, de la Tunisie, du Pakistan, de l’Inde, de la Bulgarie, du Bangladesh, des Philippines, du Canada et du Burkina Faso. Ils sont arrivés hier à Jeddah dans des navires transportant une centaine de personnes.

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Le président américain Joe Biden a, pour sa part, annoncé l’évacuation du personnel diplomatique de l’ambassade des États-Unis à Khartoum. «Aujourd’hui, sur mon ordre, l’armée américaine a mené une opération pour extraire le personnel du gouvernement américain de Khartoum», a-t-il déclaré dans un communiqué publié par la Maison-Blanche, que relaie le New York Times.

Le premier ministre britannique, Rishi Sunak, a lui aussi annoncé l’évacuation du personnel diplomatique du Royaume-Uni et de leurs familles.  L’Italie a également lancé une opération pour évacuer ses ressortissants, ainsi que des Suisses et des membres de l’ambassade du Saint-Siège au Soudan.

Un blessé par balle dans le convoi français

La France a entamé ce dimanche une « opération d’évacuation rapide » de ses 250 ressortissants vivant au Soudan, qui comprend également le rapatriement des ressortissants des États européens et des alliés de la France, ainsi que le personnel diplomatique européen.

Le convoi d’évacuation du personnel diplomatique à Khartoum a été attaqué ce dimanche matin faisant un blessé par balle, selon une information rapportée par l’armée soudanaise dans un communiqué.

Au Soudan, les combats font rage et auraient déjà fait plusieurs centaines de morts. L’armée et les FSR n’ont pas respecté leurs engagements de faire une pause pour permettre aux civils de fuir et aux pays étrangers de rapatrier leurs ressortissants. Le bilan encore provisoire s’élève à 413 morts et 3.551 blessés, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).