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Sommet de l’UA : crises continentales et questions internationales en discussion

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Le Sommet de l’Union africaine (UA) s’ouvre en Éthiopie avec une trentaine de dirigeants africains. Au cœur des débats, les multiples défis qui secouent le continent, tels que les coups d’État, les conflits armés et les changements anticonstitutionnels. Malgré un agenda officiel qui se dessinera après des séances plénières à huis clos, des sujets brûlants comme les crises au Soudan, en Libye et les violences à la frontière entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda devraient figurer en bonne place.

Le discours d’ouverture du Conseil exécutif de l’Union africaine, prononcé par Moussa Faki Mahamat, a mis en lumière l’urgence de ces défis qui menacent sérieusement les institutions régionales africaines. La situation de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a particulièrement été soulignée, face à une instabilité croissante résultant des changements anticonstitutionnels et de l’expansion du djihadisme.

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Transition de pouvoir et Affaires Internationales

Ce sommet marque également un moment symbolique avec le passage de témoin entre l’Union des Comores, ayant assuré la présidence tournante de l’UA, et la Mauritanie, qui devrait prendre le relais pour les douze prochains mois. L’actualité internationale sera aussi au cœur des discussions, avec la présence du président brésilien Luis Inacio Lula Da Silva, actuel président du G20, en tant qu’invité d’honneur.

La guerre à Gaza sera un autre sujet phare, avec la participation annoncée du président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. L’UA, qui a déjà appelé à un cessez-le-feu immédiat et condamné les bombardements israéliens sur l’enclave, a rejeté la demande d’Israël d’assister au sommet en tant qu’observateur, illustrant ainsi son engagement en faveur de la paix et de la stabilité dans la région.