Temps de lecture : 2 minutes

Accueil / Articles Afrique / Afrique / Diplomatie / Mali : un nouvel appel à la levée des sanctions économiques

Mali : un nouvel appel à la levée des sanctions économiques

Temps de lecture : 2 minutes


Temps de lecture : 2 minutes

Le Mali a exhorté mardi les organisations africaines à lever les sanctions qu’elles lui avaient imposées à la suite des deux putschs que le pays a connus depuis 2020. L’État sahélien en difficulté a en effet subi un premier coup d’État militaire en août 2020, suivi d’un second en mai 2021.

En conséquences, plusieurs organismes africains ont adopté des mesures punitives à l’encontre du Mali pour exiger le retour d’un régime civil. Certaines sanctions ont été levées il y a deux mois après que la junte au pouvoir s’est engagée à organiser de nouvelles élections.

Lors des discussions du mardi dernier à Lomé, la capitale togolaise, le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a assuré que «l’une des principales priorités du gouvernement de transition est la tenue d’élections libres, transparentes et crédibles, en vue du retour à un ordre constitutionnel pacifique et sécurisé dans un délai de 24 mois», à compter de mars 2022.

Le gouvernement en place a montré «des progrès indéniables (…) un engagement et une détermination évidente à poursuivre cette dynamique positive», a-t-il affirmé devant un comité de haut niveau consacré au Mali, mis en place par l’Union africaine (UA).

Pour Abdoulaye Diop, cette amélioration est «un argument incontestable en faveur d’une évaluation positive de la demande du Mali concernant la levée de sa suspension de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de l’UA». Les deux instances ont écarté le Mali pour forcer la junte à céder la présidence du pays aux civils.

Malgré les progrès enregistrés au Mali et la promesse d’une élection dans les deux années à venir, la CEDEAO insiste sur le maintien de sa suspension jusqu’au rétablissement de l’ordre constitutionnel. Les sanctions imposées individuellement par l’organisation à l’encontre de quelque 150 membres de la junte n’ont pas non plus été levées.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire

Recommandé pour vous


Burundi : une lente relance économique après sept ans d’isolement

En octobre 2022, le Burundi a rouvert ses frontières, après sept années de …

Présidentielle au Gabon : Ali Bongo brigue un 3e mandat fin août

Le président du Gabon, Ali Bongo Ondimba, au pouvoir depuis près de 14 ans,…

Cermf : le Gabon à nouveau le pays le plus riche d’Afrique

IDE : les flux vers l’Afrique en baisse mais, des signes prometteurs

Le chevauchement des crises a contribué à la baisse de 12% des investisseme…

Investissements étrangers directs (1)

Inquiétant

Le bilan sur les investissements directs étrangers (IDE) publié le 4 juille…

Côte d'Ivoire : Laurent Gbagbo ne pourra pas participer à la prochaine échéance électorale

Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo ne pourra pas participer à la prochaine échéance électorale

L'ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, ne pourra pas voter pour les p…

Ousmane Sonko : une condamnation annulée par la loi d'amnistie

Entretien exclusif avec Ousmane Sonko: « Macky Sall a abdiqué face à la pression populaire »

L’opposant sénégalais et président du parti Pastef Ousmane Sonko a accordé …