Temps de lecture : 2 minutes

Accueil / Articles Afrique / Afrique / Politique / EAC : la Somalie, nouveau pays membre

EAC : la Somalie, nouveau pays membre

Temps de lecture : 2 minutes


Temps de lecture : 2 minutes

La Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC) a accueilli officiellement la Somalie parmi ses membres. Cela ouvre au pays la porte à une intégration au sein de cette organisation régionale. Une adhésion qui favorise la libre circulation des biens et des personnes.

La Somalie devient ainsi le huitième pays à rejoindre l’EAC. Elle rejoint le Burundi, le Kenya, le Rwanda, la Tanzanie, le Soudan du Sud, l’Ouganda et la République démocratique du Congo (RDC). La RDC avait intégré l’organisation en 2022, marquant ainsi la clôture de cette expansion.

Une aubaine pour la Somalie

Pour la Somalie, cet événement est perçu comme un moment d’espoir et d’opportunités pour un avenir prometteur. La participation à l’EAC offre à ce pays une opportunité de réintégration au sein de la communauté internationale. Elle renforce aussi ses relations avec ses voisins.

Fondée en 2000, l’EAC vise à faciliter le commerce transfrontalier en éliminant les droits de douane entre ses États membres. L’établissement d’un marché commun remonte à 2010, consolidant ainsi les liens économiques et commerciaux entre les pays de la région.

Une expansion optimale du marché de l’EAC

L’entrée de la Somalie, avec ses 17 millions d’habitants et sa longue façade côtière de plus de 3.000 km, élargit le marché potentiel de l’EAC à plus de 300 millions de personnes.

Cependant, malgré cette avancée positive, la Somalie est confrontée à des défis internes. L’on cite notamment la lutte contre l’insurrection des radicaux shebab, affiliés à Al-Qaïda. Des pays membres de l’EAC contribuent avec des troupes à une force de l’Union africaine déployée en Somalie pour combattre ces insurgés.

L’intégration de la Somalie à l’EAC est perçue comme une avancée majeure pour le bloc régional, bien que des observateurs soulignent les défis persistants en matière de gouvernance, de droits de l’homme et d’État de droit dans ce pays, qui pourraient entraver son intégration complète au sein du bloc.

Lire aussi : Sothema veut s’implanter en Afrique de l’Est