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Eau/Agriculture : destins liés

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Plus fréquents, les épisodes de sécheresse ont des conséquences néfastes sur l’ensemble de l’économie. Au Maroc, le PIB agricole est entré huit fois en récession au cours des vingt dernières années du fait de la sécheresse. Si le réchauffement climatique explique pour une bonne partie ces dérèglements, le déficit d’investissements dans le secteur de l’eau, principalement en Afrique subsaharienne, met également en danger la vie de millions d’africains, l’accès à l’eau potable et aux services d’assainissement étant encore un luxe.

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La gestion de l’eau en Afrique sera clé pour l’avenir. D’ici 2030, près de 120 millions Africains seront exposés à des sécheresses, inondations et des chaleurs extrêmes si rien n’est fait pour contrer les tensions hydriques, a alerté l’Organisation météorologique mondiale.



Avec des économies souvent peu diversifiées où l’agriculture tient une place prépondérante, les épisodes de sécheresse, de plus en plus fréquents, ont des conséquences néfastes sur l’ensemble de l’économie. Au cours des vingt dernières années, le PIB agricole du Maroc est entré huit fois en récession du fait de la sécheresse. L’on est passé d’une tous les dix ans à une tous les deux ans en moyenne, au cours de la dernière décennie, selon les spécialistes. Si le réchauffement climatique explique pour une bonne partie ces dérèglements, le déficit d’investissements dans le secteur de l’eau met également en danger la vie de millions d’africains, l’accès à l’eau potable étant encore un luxe. Dans de nombreuses villes, surtout en Afrique subsaharienne, les infrastructures et services liés à l’assainissement de l’eau sont quasiment inexistants. En Afrique subsaharienne, 70% des habitants ne sont reliés à aucun réseau d’assainissement.



Les besoins de financement dans le secteur de l’eau sont estimés à pas moins de 20 milliards de dollars par an. Or, l’engagement des États reste très faible et ne dépasse guère 0,5% du PIB dans la plupart des pays. La crise du coronavirus, la flambée des prix des matières premières et l’amorce de la normalisation de la politique monétaire américaine rétrécissent significativement les marges de manœuvres budgétaires. Cela va nécessiter plus d’ingéniosité pour développer les financements innovants et mobiliser tout le potentiel des partenariats public-privé. 



 


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