Soupçonné d’espionnage, le chinois Huawei est blacklisté aux États-Unis et l’administration américaine met la pression sur d’autres pays pour en faire de même. L’Australie et la Nouvelle-Zélande par exemple ont décidé d’exclure les équipementiers chinois des réseaux mobiles de cinquième génération. En Europe, les opérateurs télécoms sont divisés. Une telle décision engendrerait un surcoût de 55 milliards d’euros et un retard moyen de 18 mois dans le déploiement de la 5G, selon une étude de l’association mondiale des opérateurs (GSMA). De quoi donner à réfléchir. Les équipementiers chinois ont une position forte en Europe avec une part de marché estimée à 40%. La concurrence (Ericsson, Samsung, Nokia) aurait du mal à absorber la demande. Sachant que sur le plan technologique, Huawei a une longueur d’avance sur ses principaux rivaux.
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