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Au cours des deux dernières semaines, le Parlement marocain a compté pas moins de 18 nouvelles propositions législatives relatives au développement du secteur de la santé. Dans son édition du jour, Aujourd’hui le Maroc souligne que cette avalanche de textes de loi s’explique par la crise sanitaire liée au coronavirus et dont souffre non seulement le royaume, mais toute la planète. Les députés de la première Chambre ont ainsi décidé d’ouvrir un débat sur le cadre législatif du système sanitaire, «en particulier ce qui a trait à la loi-cadre et les différents textes législatifs régissant la pratique professionnelle, la couverture médicale, les établissements publics et les organismes professionnels». De par cette démarche, les parlementaires visent à répondre au consensus sur l’importance et la primauté de ce secteur vital pour le pays. Ces derniers reconnaissent que les projets et les propositions de loi concernant les domaines économiques et sociaux impactés par la pandémie du Covid-19 vont également être examinés, mais ils jugent que le département de la santé requiert davantage d’attention et d’efforts.
Un nouveau comité dédié àla réforme du secteur de la santé
Afin d’organiser et de hiérarchiser les propositions qu’ils détiennent, les députés mettent en place un comité ad hoc qui va superviser le chantier stratégique de la réforme du système de santé au Maroc, rapporte Le Matin ce vendredi 17 avril. Travaillant de concert avec les autorités gouvernementales et le ministère de tutelle, cette nouvelle commission va se pencher sur la législation de la santé sous toutes ses formes, notammentprofessionnelle, sociale et institutionnelle. La même source affirme que les initiatives législatives, soumises récemment au Parlement, portent sur divers domaines. Elles vont «de la création d’un conseil consultatif, à la réforme de la loi sur la couverture médicale, en passant par la règlementation de la pratique de la médecine générale et même dentaire», ajoute Aujourd’hui le Maroc. Le défi que doit relever aujourd’hui la première Chambre est de mener à bout ce chantier, et ce malgré la priorité accordée actuellement à la gestion des effets directs du Covid-19.
Notons enfin que, pour gérer les séances hebdomadaires pendant la crise sanitaire, le bureau de la première Chambre et le gouvernementont mis en placeun calendrier des départements ministériels. Chaque département, groupe et groupement politique ainsi que les députés seront avisés à l’avance du sujet et de la date des sessions parlementaires. Cette nouvelle organisation, rappelons-le, s’inscrit dans le cadre des efforts conduits parle pays pour endiguer le coronavirus.
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