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La régionalisation souffre du manque de volonté des administrations

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Le premier colloque national de la régionalisation avancée a pris fin le samedi 21 décembre à Agadir. Cette rencontre, qui a duré deux jours, a été l’occasion pour les différents acteurs régionaux de faire le point sur les défis qui les attendent dans la mise en œuvre de ce chantier. Une étude du Think Thank Al Mountada a levé le voile sur les différentes raisons du retard accusé vis-à-vis de ce projet, pointant du doigt le manque de volonté des administrations et le manque d’implication des citoyens.

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La première édition des assises nationales de la régionalisation avancée a pris fin le samedi 21 décembre à Agadir. Un grand nombre de personnalités a pris part à cet événement. Parmi eux, des élus, des universitaires, des experts nationaux et internationaux, des représentants de divers secteurs ministériels ainsi que des acteurs de la société civile. Cet événement a été marqué par un message royal lu par le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit. Par le biais de cette lettre, le souverain a appelé à l’accélération du chantier de la régionalisation. Ila également invité les parties prenantes à «examiner, selon une approche participative et dans des délais raisonnables, les moyens de mettre les régions en capacité d’exercer leurs compétences», rapporte le Matin dans son édition du 23 décembre 2019.

Durant cet événement, le forum Al Mountada a présenté un document sur l’état des lieux de la régionalisation avancée. Dans cette étude, «plusieurs dysfonctionnements ont été constatés, entravant le bon fonctionnement de ce processus», souligne le Think Thank proche du parti de la colombe (RNI). Il en ressort que 3 régions s’accaparent 70 % des investissements publics. Ces régions créent 60 % de la richesse nationale avec un PIB par tête dépassant la moyenne, rapporte l’Économiste dans son édition du lundi 23 décembre 2019.

Cette étude note «le manque de volonté des administrations pour l’activation de la régionalisation avancée», ainsi que «le manque de réflexion autour des modalités de financements nécessaires aux programmes de développement des régions». Le rapportdéploreégalement «la rareté des compétences au niveau territorial » accentuée par «le manque de collaboration avec les ministères et certaines entreprises publiques pour assurer le transfert des ressources humaines qualifiées».

Pour remédier à cette situation, des recommandations ont été proposées. L’une d’entre elles concerne la mise en œuvre de la charte de la déconcentration administrative, et ce, avec le transfert des ressources nécessaires aux services déconcentrés, rapporte Les Inspirations Éco dans son numéro du 23 décembre 2019. Autres recommandations, la fixation d’un minimum commun des compétences à transférer aux régions avec la priorité aux prérogatives ciblant l’amélioration de la qualité de vie des citoyens. Enfin, sur le plan du développement intégré au niveau des régions, les recommandations ont souligné la nécessité d’appuyer le rôle des régions pour améliorer leur attractivité territoriale et renforcer les ressources humaines.

Lors de la clôture de l’événement, les 1400 invités de ce colloque se sont donnés rendez-vous en 2021 afin d’établir un nouvel état des lieux et s’arrêter à nouveau sur les avancées et les freins de ce processus.

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