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Algérie : HRW réclame la libération des militants

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Human Rights Watch a appelé les autorités algériennes à libérer immédiatement et sans condition les militants pacifiques et à respecter le droit à la liberté d’expression et de rassemblement des Algériens et Algériennes. « Cette vague d’arrestations fait partie d’une tentative d’affaiblir les opposants aux dirigeants par intérim de l’Algérie et leur détermination à organiser des élections présidentielles le 12 décembre », a déclaré jeudi Sarah Leah Whitson, directrice de HRW dans la région MENA.

Le mouvement de protestation populaire a commencé en février pour dénoncerle projet du président Abdelaziz Bouteflika de briguer un cinquième mandat, et a maintenu son élan avec des rassemblements massifs chaque vendredi, réclamant la chute du gouvernement actuel et un cadre plus pluraliste et inclusif pour préparer des élections libres.

Les autorités ont d’abord toléré les protestations, mais à partir de juin, elles ont commencé à arrêter des groupes de militants, dont au moins 40 ont été appréhendés pour avoir brandi le drapeau amazigh. Selon HRW, le régime algérien a engagé des poursuites contre d’éminentes personnalités du Hirak, comme Lakhdar Bouregga, un vétéran de la guerre d’indépendance de l’Algérie, et il a intensifié la répression depuis septembre.

Les autorités du pays ont en outre porté plainte contre les dirigeants du mouvement, notamment pour menace à la sécurité de l’État, à l’unité nationale et à l’intégrité territoriale, pour appel à un rassemblement illégal et pour atteinte aux valeurs morales des militaires. Au moins 13 de ces dirigeants sont en détention provisoire alors que d’autres attendent d’être jugés.

Depuis la démission de Bouteflika, Ahmed Gaid Salah, 79 ans, chef d’état-major de l’armée et vice-ministre de la Défense, a été largement considéré comme le principal décideur et dirigeant de l’Algérie. Les autorités algériennes ont également pris pour cible les journalistes, intensifiant ainsi leur oppression alors que le pays s’apprête à tenir des élections présidentielles très controversées le mois prochain.

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