Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Il est déjà difficile de régler un achat ou autre transaction par chèque aujourd’hui, certains commerces par exemple l’ayant totalement banni. Ce le sera davantage vu que la crédibilité de ce moyen de paiement continue de se détériorer.
Plus de 460.000 incidents d’un montant global de 13,3 milliards de DH ont été déclarés à la Centrale des incidents de paiements en 2018. Ces chiffres sont en hausse depuis plusieurs années. L’absence de provision est le l’incident le plus fréquent. Lorsqu’il survient, c’est un casse-tête pour régulariser la situation. Le nombre de dossiers régularisés était inférieur à 114.000 l’année dernière et couvrait un montant global de 1,8 milliard de DH.
Plus de 3,1 millions d’incidents n’avaient pas encore été régularisés à fin 2018. En valeur, ces incidents avoisinent 97 milliards de DH! Face à l’augmentation des risques d’impayés sur chèque, Bank Al-Maghrib a décidé d’ouvrir la centrale des incidents de paiement aux commerçants afin de leur permettre de vérifier la solvabilité d’un émetteur de chèque. Pratiquement 1/3 des chèques en bois concernent des montants compris entre 1.000 et 5.000 DH et 34% entre 10.000 et 50.000 DH.
La procédure à suivre en cas d’incident
En cas d’incident, le règlement du chèque peut s’effectuer directement auprès du bénéficiaire, soit par constitution d’une provision suffisante et disponible auprès de l’établissement bancaire tiré. En outre, il faudra s’acquitter d’une amende fiscale auprès de l’une des Perceptions de la Trésorerie Générale du Royaume. Trois taux de pénalité sont appliqués. 5% du montant du ou des chèques impayés faisant l’objet de la première injonction. Le taux passe à 10% du montant des impayés faisant l’objet de la deuxième injonction et à 20% pour les impayés faisant l’objet de la troisième injonction et de celles qui suivent. Un titulaire de compte ne recouvrera, néanmoins, la faculté d’émettre de chèque que s’il ne fait pas l’objet d’une interdiction judiciaire d’émettre de chèque. A fin 2018, 669.000 personnes étaient interdites d’émission de chèque dont 587.000 personnes physiques.
Temps de lecture : 3 minutes
Mondial 2030 : les Marocains investissent dans l’immobilierAcheter à Rabat ou à Casablanca, n’est pas forcément donné. Pour avoir une maison secondaire, il faut alors penser à s’éloigner du centre-vi… |
Reporting : le Conseil de la concurrence examine les distributeurs de carburantsLe Conseil de la concurrence a validé, le 13 novembre 2023, des accords transactionnels avec neuf entreprises et leur organisation professio… |
Le FMI salue la robustesse de l’économie marocaineLe Conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a récemment conclu sa consultation annuelle de 2024 avec le Maroc, réalis… |
Dialogue social : accord sur les salaires et la fiscalité pour une meilleure justice socialeDans un contexte de négociations intensives et d'attentes fortes, les partenaires sociaux ont franchi une étape importante avec la signature… |
Conseil de la concurrence : l’état de la concurrence dans les marchés des fruits et légumesLe Conseil de la concurrence a récemment mis en lumière une série de dysfonctionnements affectant les marchés de gros de fruits et légumes a… |
Agriculteurs français : verts de jalousie, ou rouges de fureur ?La tomate marocaine fait décidément peur. Pas aux acheteurs, non, ces derniers la consomment généreusement. Son prix accessible, en fait la … |
SIAM : le Maroc mise sur l’intelligence artificielle pour améliorer la rentabilité de l’agricultureSelon l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), 30 à 35% de la croissance agricole des pays en voie de dé… |
2015-2024 : l’économie poursuit sa croissance malgré des conditions difficilesL'économie marocaine a fait preuve d’une belle résilience, qui continue de croître. Le pays, a ainsi su surmonter un certain nombre de défis… |