Temps de lecture : 3 minutes

Accueil / Économie / Impayés : Les ménages redonnent la migraine aux banquiers

Impayés : Les ménages redonnent la migraine aux banquiers

Temps de lecture : 3 minutes

Gros plan

Temps de lecture : 3 minutes

Même si elle reste la principale locomotive des crédits, la croissance des prêts aux ménages s’essouffle. La morosité de la conjoncture rattrape les ménages. Ils sont moins enclins à effectuer de grosses dépenses. En outre, le contexte actuel pèse sur les finances et plusieurs d’entre eux ont du mal à honorer les échéances de fin de mois. Les impayés des ménages ont augmenté de 14 % à 27 milliards de DH l’année dernière.

Temps de lecture : 3 minutes

Malgré la tendance baissière des taux d’intérêt et la volonté pour les banques de placer davantage de crédits pour soutenir leurs résultats, certains clients auront du mal à emprunter auprès des banques ou bien ils devront accepter une prime de risque élevée. La dette en souffrance des ménages auprès des banques et des sociétés spécialisées a augmenté de 14 % à 27 milliards de DH en 2018. Les impayés auprès des banques ont atteint 21 milliards de DH, soit une hausse de 3 milliards de DH en l’espace d’une année.

Les difficultés des ménages à honorer les échéances de fin de mois sont le signe d’une conjoncture difficile pour nombre d’entre eux. Ce que confirment en partie les enquêtes du Haut Commissariat au Plan sur la confiance des ménages. La hausse des impayés est aussi la conséquence du surendettement de certains emprunteurs. Sur plus de 225 000 dossiers de crédit analysés par la banque centrale, la charge d’endettement dépasse 70 % pour plus de 4 % de cas. L’année dernière, la hausse de la sinistralité a touché tous les produits y compris le crédit à l’habitat.

Habituellement, les ménages sont très réguliers dans le remboursement de leurs traites immobilières. En effet, la multiplication des impayés peut se retourner contre eux puisqu’ils encourent le risque de se voir déposséder de leur bien. Évidemment, aucune famille ne souhaite se retrouver à la rue. Le taux de défaut pour les prêts à l’habitat accordés par les banques s’est dégradé de 0,4 point l’année dernière à 6,4 %. Les impayés pour le crédit à la consommation dépassent 10 % de l’encours chez les banques et les sociétés de financement spécialisées.

L’année dernière, le taux de sinistralité du portefeuille a connu des évolutions disparates selon le lieu de résidence des emprunteurs. Les prêteurs ont une exposition non négligeable sur la clientèle des MRE. Les impayés de ces derniers se sont chiffrés à 1 milliard de DH, soit 7,3 % des encours sur cette clientèle. Leur taux de défaut a diminué de 0,3 point sur un an. En revanche, il est passé de 7,2 % à 8 % pour les ménages résidents.

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 3 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité


Et sur nos réseaux sociaux :

Mondial 2030 : les Marocains investissent dans l’immobilier

Acheter à Rabat ou à Casablanca, n’est pas forcément donné. Pour avoir une maison secondaire, il faut alors penser à s’éloigner du centre-vi…

Reporting : le Conseil de la concurrence examine les distributeurs de carburants

Le Conseil de la concurrence a validé, le 13 novembre 2023, des accords transactionnels avec neuf entreprises et leur organisation professio…

Le FMI salue la robustesse de l’économie marocaine

Le Conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a récemment conclu sa consultation annuelle de 2024 avec le Maroc, réalis…

Dialogue social : accord sur les salaires et la fiscalité pour une meilleure justice sociale

Dans un contexte de négociations intensives et d'attentes fortes, les partenaires sociaux ont franchi une étape importante avec la signature…

Conseil de la concurrence : l’état de la concurrence dans les marchés des fruits et légumes

Le Conseil de la concurrence a récemment mis en lumière une série de dysfonctionnements affectant les marchés de gros de fruits et légumes a…

Agriculteurs français : verts de jalousie, ou rouges de fureur ?

La tomate marocaine fait décidément peur. Pas aux acheteurs, non, ces derniers la consomment généreusement. Son prix accessible, en fait la …

SIAM : le Maroc mise sur l’intelligence artificielle pour améliorer la rentabilité de l’agriculture

Selon l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), 30 à 35% de la croissance agricole des pays en voie de dé…

2015-2024 : l’économie poursuit sa croissance malgré des conditions difficiles

L'économie marocaine a fait preuve d’une belle résilience, qui continue de croître. Le pays, a ainsi su surmonter un certain nombre de défis…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire