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Jeudi 25 juillet, la présidence de la République tunisienne a annoncé le décès du président Béji Caïd Essebsi, le premier dirigeant tunisien élu démocratiquement, à l’âge de 92 ans.
Essebsi est mort dans un hôpital militaire à Tunis, la capitale tunisienne, a annoncé son bureau.
Il a été élu en 2014 après que la révolte populaire ait renversé un dictateur de longue date. Au lendemain du soulèvement du printemps arabe dans le pays, il a présenté son mouvement centriste comme un rempart contre le fondamentalisme islamique et le chaos politique qui ont secoué la Tunisie.
Le dirigeant, héritier du père fondateur de la Tunisie, a finalement été incapable de rétablir un calme durable dans le pays, qui a été secoué par des crises économiques ainsi que plusieurs attaques terroristes.
Essebsi a récemment annoncé qu’il ne se présenterait pas aux élections prévues pour novembre, affirmant qu’une personne plus jeune devrait diriger le pays.
Déjà hospitalisé après un malaise fin juin, les inquiétudes grandissaient quant à son aptitude à occuper un poste.
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