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La Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a annoncé le lancement d’une nouvelle stratégie pour 2022-2026. Elle vise à améliorer et à humaniser les conditions de détention ainsi qu’à soutenir la réintégration sociale des personnes anciennement détenues. Cette stratégie a été soulignée dans le dernier rapport annuel pour 2021 de la DGAPR. Elle se concentre sur le soutien des programmes de préparation à la réinsertion, l’amélioration des conditions de détention et le renforcement de la sûreté et de la sécurité, ainsi que l’amélioration des conditions sanitaires au sein des prisons. La stratégie donne également la priorité au développement des ressources humaines et à la consolidation de la gouvernance et de la communication, de la coopération et des partenariats.
Mise en place de nouveaux espaces de visite
En raison de la pandémie de la Covid-19, la DGAPR a limité les permissions de sortie exceptionnelles, seules 12 personnes détenues en ont bénéficié en 2021. Toutefois, les prisons ont autorisé une augmentation des appels téléphoniques pour que les détenus puissent rester en contact avec leurs familles. La délégation a aussi affirmé sa volonté d’améliorer les conditions de visite en créant des espaces dédiés au sein des centres de détention et en développant des outils de communication pour assurer une communication fluide entre les détenus et leurs familles. D’ailleurs, les nouvelles prisons locales de Dakhla et d’Assliha ont porté le nombre d’espaces de visite à six, tandis que la prison d’Ain Sebaa I a été modernisée.
Quant au renforcement de la sécurité et de la gouvernance au sein des prisons marocaines, la DGAPR a enregistré en 2021 une baisse significative du nombre de saisies. Au total, la délégation a découvert 101 téléphones, 789 cas de drogues et 180 transferts d’argent. Les données de cette année représentent une baisse de 61% des cas liés à la drogue entre 2017 et 2021, précise la même source.
Renforcement de l’éducation et de la formation professionnelle des détenus
Parallèlement à l’imposition de mesures liées à la sécurité, la DGAPR s’est penchée sur la mise en œuvre et le soutien de programmes de réintégration liés à l’éducation informelle et à la formation professionnelle. Elle a organisé de nombreux événements culturels, éducatifs et intellectuels tout au long de l’année dernière. Ainsi, 4.247 détenus ont bénéficié du programme d’éducation informelle malgré la réduction de moitié des places disponibles en raison des mesures préventives contre la Covid-19. En outre, 1.121 détenus ont reçu des certificats pour différents niveaux d’éducation. Concernant la formation professionnelle, 127 détenus ont bénéficié d’une formation dans l’industrie automobile, tandis que 416 ont travaillé dans des unités de production au sein des centres de détention.
Notons que l’année dernière, la DGAPR a adhéré au programme Data-Tika pour la numérisation de l’administration pénitentiaire et la protection des données personnelles. La délégation a également produit un guide pratique pour faire face aux grèves de la faim. Ce guide a été réalisé en coordination avec le ministère de la Santé, le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) et le ministère public, ainsi que le Comité international de la Croix-Rouge.
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