En Turquie comme en Tunisie, les partis islamistes n’ont plus la cote

Partout dans le monde arabe, les partis islamistes connaissent des échecs historiques. En Tunisie, on fait état d’une crise de popularité d’Ennahda, le parti islamiste qui a perdu les deux tiers de son électorat depuis 2011. En Turquie, la mairie d’Istanbul a été reprise par le Parti républicain du peuple, 25 ans après l’avoir perdue. Les difficultés électorales des partis islamistes confrontés à l’exercice du pouvoir ont-elles des racines communes ?